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    Predefinito 16 agosto (26 luglio) - S. Gioacchino, padre dell'Immacolata Vergine Madre di Dio

    Dal sito SANTI E BEATI:

    San Gioacchino, Padre della Beata Vergine Maria

    26 luglio

    Anna e Gioacchino sono i genitori della Vergine Maria. Gioacchino è un pastore e abita a Gerusalemme, anziano sacerdote è sposato con Anna. I due non avevano figli ed erano una coppia avanti con gli anni. Un giorno mentre Gioacchino è al lavoro nei campi, gli appare un angelo, per annunciargli la nascita di un figlio ed anche Anna ha la stessa visione. Chiamano la loro bambina Maria, che vuol dire «amata da Dio». Gioacchino porta di nuovo al tempio i suoi doni: insieme con la bimba dieci agnelli, dodici vitellie centro capretti senza macchia. Più tardi Maria è condotta al tempio per essere educata secondo la legge di Mosè. Sant'Anna è invocata come protettrice delle donne incinte, che a lei si rivolgono per ottenere da Dio tre grandi favori: un parto felice, un figlio sano e latte sufficiente per poterlo allevare. È patrona di molti mestieri legati alle sue funzioni di madre, tra cui i lavandai e le ricamatrici. (Avvenire)

    Etimologia: Gioacchino = Dio rende forti, dall'ebraico

    Martirologio Romano: Memoria dei santi Gioacchino e Anna, genitori dell’immacolata Vergine Maria Madre di Dio, i cui nomi sono conservati da antica tradizione cristiana.

    Martirologio tradizionale (16 agosto): San Gioacchino, padre della immacolata Vergine Madre di Dio María, Confessore: il cui giorno natalizio è ricordato il venti Marzo.

    (20 marzo): Nella Giudea il natale di san Gioacchino, padre della immacolata Vergine Madre di Dio Maria, Confessore. La sua festa però si celebra il sedici Agosto.

    Nella Sacra Scrittura si narra che la madre del profeta Samuele, Anna, nell'affliggente sterilità che le aveva precluso il privilegio della maternità, si rivolse con ardente preghiera al Signore e fece voto di consacrare al servizio divino il nascituro. Ottenuta la grazia, dopo aver svezzato il piccolo Samuele, lo portò a Silo, dov'era custodita l'arca dell'alleanza e lo affìdò al sacerdote Eli dopo averlo offerto al Signore. Su questa falsariga il Protovangelo di Giacomo, apocrifo del secondo secolo, traccia la storia di Gioacchino e Anna, genitori della Vergine Maria. La pia sposa di Gioacchino, dopo lunga sterilità, ottenne dal Signore la nascita di Maria, che a tre anni portò al Tempio, lasciandovela al servizio divino in adempimento del voto fatto.
    Il fondamento storico, probabile pur nella discordante letteratura apocrifa, è comunque falsamente rivestito di elementi secondari, copiati dalla vicenda della madre di Samuele. Mancando nei Vangeli ogni accenno ai genitori della Vergine, non restano che gli scritti apocrifi, nei quali non è impossibile rinvenire, tra i predominanti elementi fantastici, qualche notizia autentica, raccolta da antiche tradizioni orali. Il culto verso i santi genitori della Beata Vergine è molto antico, tra i Greci soprattutto. In Oriente si venerava S. Anna già nel secolo VI e tale devozione si estese lentamente in tutto l'Occidente a partire dal secolo X fino a raggiungere il suo massimo sviluppo nel secolo XV. Nel 1584 venne istituita la festività di S. Anna, mentre S. Gioacchino era lasciato discretamente in disparte, forse per la stessa discordanza sul suo nome che si rivela negli scritti apocrifi, posteriori al Protovangelo di Giacomo.
    Oltre al nome di Gioacchino, al padre della Vergine è dato il nome di Cleofa, di Sadoc e di Eli. I due santi venivano celebrati separatamente: S. Anna il 25 luglio dai Greci e il giorno successivo dai Latini. Nel 1584 anche S. Gioacchino trovò spazio nel calendario liturgico, dapprima il 20 marzo, per passare alla domenica nell'ottava dell'Assunta nel 1738, quindi al 16 agosto nel 1913 e ricongiungersi alla santa consorte, col nuovo calendario liturgico, al 26 luglio. "Dai frutti conoscerete la pianta", dice Gesù nel Vangelo. Noi conosciamo il fiore e il frutto soavissimo derivato dalla pianta annosa: la Vergine, Immacolata fin dal concepimento, colei che per divino privilegio fu esente dal peccato di origine per essere poi il tabernacolo vivente del Dio fatto uomo. Dalla santità del frutto, da Maria, deduciamo la santità dei genitori di lei, Anna e Gioacchino.

    Autore: Piero Bargellini












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    Da dom Prosper Guéranger, L’Année Liturgique - Le Temps après la Pentecôte, Paris-Poitiers, 1901, VI ediz., t. IV, p. 502-516

    LE DIMANCHE DANS L’OCTAVE DE L'ASSOMPTION.

    SAINT JOACHIM, CONFESSEUR,
    PERE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE.


    C’est au lendemain de la Nativité de Marie que les Grecs célèbrent, de temps immémorial, la fête de saint Joachim. Les Maronites la fixèrent au lendemain de la Présentation en novembre, les Arméniens au mardi après l'Octave de l'Assomption de la Mère de Dieu. Chez les Latins, qui ne l'admirent que plus tard, il y eut d'abord partage pour sa célébration entre le lendemain de l'Octave de la Nativité, 16 septembre, et le lendemain de la Conception delà Bienheureuse Vierge, 9 décembre. L'Orient et l'Occident s'accordaient, pour honorer le père, aie rapprocher de son illustre fille.

    Vers l'an 1510, Jules II statua que l'aïeul du Messie prendrait place au calendrier romain sous le rit double-majeur; toujours au souvenir de ces liens d'une famille où l'ordre de la nature et celui de la grâce se rencontrent en si pleine harmonie, il fixa la fête de Joachim au 20 mars, lendemain de celle de son gendre Joseph. On eût dit que le glorieux patriarche dût après sa mort continuer, sur le Cycle sacré, les pérégrinations de ces premiers pères du peuple hébreu dont sa noble vie retraça les mœurs. Cinquante années s'étaient à peine écoulées depuis le pontificat de Jules II, que la critique du temps ramenait l'ombre sur son histoire et faisait disparaître son nom du Bréviaire romain. Grégoire XV l'y rétablissait en 1622 sous le rit double, et sa fête restait désormais acquise à l'Eglise. La piété à l'égard du père de Marie s'accrut même à ce point que des instances eurent lieu pour qu'elle fût rangée parmi les solennités de précepte, comme l'était déjà celle de son épouse sainte Anne. Ce fut afin de répondre à cette dévotion populaire sans augmenter pourtant le nombre des jours chômés, que Clément XII (1738) transféra la fête de saint Joachim au dimanche après l'Assomption de la Bienheureuse Vierge sa fille; il lui rendait en même temps le degré de double-majeur.

    Le Souverain Pontife Léon XIII, honoré au baptême du nom de Joachim, devait, le 1er août 1879, élever au rang des doubles de seconde classe la solennité de son auguste patron et celle de sainte Anne.

    «L'Ecclésiastique enseigne qu'il faut louer ceux dont une descendance glorieuse est issue (1), dit le décret notifiant cette décision dernière à la Ville et au monde; on doit donc rendre l'honneur d'une vénération toute particulière aux saints Joachim et Anne, puisque, ayant engendré l'Immaculée Vierge Mère de Dieu, ils sont dès lors glorieux par-dessus tous. On vous connaît à votre fruit (2), leur dit Damascène: vous avez mis au monde une fille supérieure aux Anges, et maintenant leur reine (3)...Or, la divine miséricorde ayant fait qu'en nos temps malheureux, les honneurs rendus à la Bienheureuse Vierge et son culte prissent des accroissements en rapport avec les besoins grandissants du peuple chrétien, il fallait que cette splendeur et cette gloire nouvelle, dont leur bienheureuse fille est environnée, rejaillît sur les fortunés parents. Puisse leur culte ainsi accru faire éprouver plus puissamment leur secours à l'Eglise (4)!»

    A LA MESSE.

    C’est une bonne chose que la prière avec le jeûne; faire l'aumône est meilleur que d'amasser des monceaux d'or (5). Mieux encore que Tobie, Joachim éprouva la vérité de cette parole de l'Archange. Une tradition rapporte que du revenu de ses biens il faisait trois parts: l'une pour le Temple, l'autre pour les pauvres, et la troisième pour sa maison. L'Eglise, voulant honorer le père de Marie, célèbre tout d'abord ces largesses salutaires et la justice qui lui valut la gloire dont il resplendit.

    INTROÏT.

    Il a répandu l'aumône avec profusion sur le pauvre: sa justice demeurera à jamais; sa force sera élevée en gloire.

    Ps. Heureux l'homme qui craint le Seigneur, et qui met tout son zèle à lui obéir. Gloire au Père. Il a répandu.

    Mère de Dieu, c'est le titre qui fait de Marie la plus noble des créatures; mais cette noblesse de la fille de Joachim élève aussi ce dernier parmi tous les bienheureux, comme le seul dont on dira dans les siècles qu'il est l'aïeul de Jésus. Or, au ciel mieux qu'ici-bas, noblesse et puissance vont de concert. Faisons-nous donc, avec l'Eglise, les clients d'un si haut personnage.

    COLLECTE.

    O Dieu qui, de préférence à tous vos Saints, avez voulu choisir le bienheureux Joachim pour père de la Mère de votre Fils: écoutez notre prière; faites qu'à jamais nous éprouvions le patronage de celui dont nous célébrons la fête. Par le même Jésus-Christ.

    On fait mémoire du dimanche correspondant, par la Collecte de ce dimanche.

    EPÎTRE.

    Lecture du livre de la Sagesse. Eccli. XXXI.

    Heureux l'homme qui s'est trouvé sans tache, et qui n'est point allé après l'or, et qui n'a point mis dans les richesses et l'argent son espérance. Quel est-il et nous le louerons; car il a fait des choses merveilleuses en sa vie. Eprouvé par l'or, il a été parfait: sa gloire sera éternelle: il a pu transgresser, et n'a pas transgressé; faire le mal, et il ne l'a point fait. C'est pourquoi ses biens ont été affermis dans le Seigneur, et toute l'assemblée des saints publiera ses aumônes.

    La richesse de Joachim consistait en troupeaux comme celle des premiers patriarches. Le pieux emploi qu'il en faisait attirait sur ses biens la bénédiction du Seigneur. Mais il était une bénédiction plus désirée, que le ciel refusait à ses supplications: Anne, son épouse, était stérile; au milieu des filles d'Israël attendant le Messie, l'espérance de Sion semblait s'en être détournée. Au Temple, un jour que Joachim présentait des victimes, elles furent rejetées avec mépris.

    C'était une autre offrande qu'attendait de lui le Seigneur du Temple; quand, au lieu des brebis de ses pâturages, il présentera ici la Mère de l'Agneau de Dieu, elle ne sera point repoussée!

    Mais aujourd'hui, dans sa douleur, il s'est enfui sans reparaître devant son épouse. Gagnant les montagnes où paissaient ses troupeaux, il y vivait sous la tente, jeûnant sans trêve et disant: « Je ne prendrai point de nourriture, jusqu'à ce que le Seigneur mon Dieu m'ait regardé dans sa miséricorde; mais ma prière sera mon aliment.»

    De son côté Anne, cependant, pleurait le double deuil de son veuvage et de sa stérilité. Mais tandis qu'elle priait dans le jardin et son époux sur la montagne (6), leurs communes instances, présentées en même temps au Dieu souverain, étaient ensemble exaucées (7). L'Ange du Seigneur apparaissait à tous deux, leur donnant rendez-vous sous la porte Dorée; et Anne bientôt pouvait dire: « Je sais maintenant que le Seigneur m'a bénie grandement. Car moi qui étais veuve, je ne le suis plus; et moi qui étais stérile, j'ai conçu (8)!».

    Chantons de nouveau, dans le Graduel, le mérite de l'aumône, le crédit d'une vie sainte auprès de Dieu. La race de Joachim sera puissante, bénie au ciel comme sur la terre. Qu'il daigne lui-même employer pour notre salut la faveur dont il jouit près de son auguste fille, près de Jésus dont il est l'aïeul!

    GRADUEL.

    Il a répandu l'aumône avec profusion sur le pauvre: sa justice demeurera à jamais.

    V/. Sa descendance sera puissante sur la terre; la race du juste sera en bénédiction.

    Alleluia, alleluia.

    V/. O saint Joachim, époux d'Anne, père de l'auguste Vierge, aidez ici-bas au salut de vos serviteurs! Alleluia.

    EVANGILE.

    Le commencement du saint Evangile selon saint Matthieu. Chap. I.

    Le livre de la généalogie de Jésus-Christ, fils de David,fils d'Abraham. Abraham engendra Isaac. Isaac engendra Jacob. Jacob engendra Juda et ses frères. Juda engendra Phares et Zara de Thamar. Pharès engendra Esron. Esron engendra Aram. Aram engendra Aminadab. Aminadab engendra Naasson. Naasson engendra Salmon. Salmon engendra Booz de Rahab. Booz engendra Obed de Ruth. Obed engendra Jessé. Jessé engendra David roi. David roi engendra Salomon de celle qui avait été femme d'Une. Salomon engendra Roboam. Roboam engendra Abias. Abias engendra Asa. Asa engendra Josaphat. Josaphat engendra Joram. Joram engendra Ozias. Ozias engendra Joatham. Joatham engendra Achaz. Achaz engendra Ezéchias. Ezéchias engendra Manassé. Manassé engendra Amon. Amon engendra Josias. Josias engendra Jechonias et ses frères, au temps de la transmigration de Babylone. Et depuis la transmigration de Babylone, Jechonias engendra Salathiel. Salathiel engendra Zorobabel. Zorobabel engendra Abiud. Abiud engendra Eliacim. Eliacim engendra Azor. Azor engendra Sadoc. Sadoc engendra Achim. Achim engendra Eliud. Eliud engendra Eléazar. Eléazar engendra Mathan. Mathan engendra Jacob. Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle naquit Jésus, qui est appelé Christ.

    Réjouis-toi, Joachim, parce que de ta fille un fils nous est né (9). A cette exclamation de saint Jean Damascène, l'Eglise répond en parcourant aujourd'hui la série royale des ancêtres du Sauveur, Joseph, le descendant de tant d'illustres princes, transmit leurs droits à celui qui était son fils devant la loi juive, bien que selon la nature il descendît uniquement des aïeux de la Vierge-Mère.

    L'évangéliste de Marie, saint Luc, nous a conservé les noms de ces ascendants directs de la Mère de l'Homme-Dieu, qui remontent eux-mêmes à David par Nathan, frère de Salomon. Si Joseph, fils de Jacob selon saint Matthieu, reparaît en saint Luc comme fils d'Héli, c'est qu'épousant Marie, la fille unique de cet Héli, ou Héliachim, qui n'est autre que saint Joachim, il était devenu légalement son fils et son héritier.

    Telle est l'interprétation généralement admise de nos jours pour expliquer les deux généalogies du Christ, fils de David. Maison ne doit pas s'étonner que dans l'usage de sa Liturgie, Rome, la ville reine, l'Epouse succédant aux droits de Sion répudiée, ait préféré celui de ces documents où une longue suite d'aïeux couronnés fait mieux ressortir la royauté de l'Epoux sur Jérusalem. Le nom de Joachim, qui signifie préparation du Seigneur, en apparaît plus auguste, et n'y perd rien de son sens si rempli de mystère.

    De quelle gloire, en effet, ne se trouve-t-il pas couronné lui-même? Jésus, son petit-fils, le fait entrer en part delà puissance qu'il a reçue pour gouverner toute créature. C'est cet honneur et cette puissance de Joachim que chante l'Offertoire.

    OFFERTOIRE.

    De gloire et d'honneur; et vous l'avez, Seigneur, établi sur les œuvres de vos mains.

    «Joachim, Anne et Marie, quel sacrifice de louange ces trois réunis offraient à la Trinité!» dit saint Epiphane (10)! Puisse leur intercession, commune aussi, nous obtenir le plein effet du Sacrifice qui se prépare sur l'autel en l'honneur du chef de cette noble famille.

    SECRÈTE.

    Dieu très clément, recevez le Sacrifice offert à votre majesté en l'honneur du saint patriarche Joachim, père de la Vierge Marie; afin que, lui-même intercédant avec son épouse et sa bienheureuse fille, nous méritions d'obtenir la parfaite rémission de nos péchés et la gloire éternelle. Par Jésus-Christ.

    On fait mémoire du dimanche, en récitant de même son Oraison secrète.

    Dans les délices du Mystère sacré, n'oublions point que si Marie nous a donné le froment des cieux, c'est à Joachim que nous devons Marie elle-même. Confions en toute sécurité à sa prudence la garde du germe sans prix qui doit maintenant fructifier dans nos âmes.

    COMMUNION.

    C’est le serviteur fidèle et prudent, que le Seigneur a établi sur sa famille pour donner à chacun au temps voulu la mesure de froment.

    Si les sacrements produisent par eux-mêmes la grâce essentielle qui leur est attachée, l'intercession des Saints peut beaucoup cependant pour écarter tout obstacle à leur pleine opération dans les cœurs. C'est la pensée qui inspire à l'Eglise cette formule de Postcommunion.

    POSTCOMMUNION.

    Dieu tout-puissant, exaucez notre demande: par l'intervention des mérites et prières du bienheureux Joachim, père de la Mère de votre Fils bien-aimé notre Seigneur Jésus-Christ, puisse le Sacrement que nous venons de recevoir nous faire participer à votre grâce en ce monde et à la gloire éternelle dans l'autre. Par le même Jésus-Christ.

    On ajoute la Postcommunion du dimanche correspondant, et son Evangile se lit aussi à la fin de la Messe, en place de celui de saint Jean.

    A VÊPRES.

    Aux premières Vêpres, hier, l'Eglise présentait Joachim aux louanges de ses fils comme « l'homme glorieux dans sa descendance, auquel le Seigneur confia la bénédiction de toutes les nations, et sur la tête duquel il confirma son alliance (11)». Les secondes Vêpres sont en tout celles des Confesseurs non Pontifes, avec leurs Antiennes si touchantes dans la gracieuse simplicité qui les inspire. On ne pouvait mieux chanter ce juste dont le sentier fut véritablement, comme dit la Sagesse, une lumière brillante progressant et croissant jusqu'au plein jour (12). Il avait offert dans le Temple au Seigneur Dieu celle qui devait donner chair à son Verbe; il n'y eut pas de déclin pour le soir d'une vie qui finissait dans l'épanouissement de la sainteté de la Vierge-Mère. Le père de l'Immaculée porta l'espérance aux justes des limbes.

    1. Ant. Seigneur, vous, m’avez donné cinq talents: voilà que j'en ai gagné cinq autres en plus.

    Psaume CIX. Dixit Dominus page 43.

    2. Ant. C'est bien, bon serviteur, fidèle dans les petites choses, entrez dans ta joie de votre Seigneur.

    Psaume CX. Confitebor tibi, Domine, page 44.

    3. Ant. C'est le serviteur fidèle et prudent, que le Seigneur a établi sur sa famille.

    Psaume CXI. Beatus vir, page 45.

    4. Ant. Bienheureux ce serviteur que son maître trouve veillant, quand il arrive et frappe à la porte !

    Psaume CXII. Laudate pueri, page 46.

    5. Ant. Serviteur bon et fidèle, entrez dans la joie de votre Seigneur.

    Psaume CXVI. Laudate Dominum, omnes gentes, page 383.

    CAPITULE. (Eccli. XXXI.)

    Heureux l'homme qui s'est trouvé sans tache, et qui n'est point allé après l'or, et qui n'a point mis dans les richesses et l'argent son espérance. Quel est-il? et nous le louerons; car il a fait des choses merveilleuses en sa vie.

    HYMNE.

    C’est le jour où le Confesseur bienheureux que révèrent pieusement tous les peuples du monde a mérité l'honneur de la suprême louange.

    Dans la piété, dans la prudence, l'humilité et la pureté, il a couru sans tache une carrière toujours sainte, aussi longtemps que le souffle vital anima son corps.

    Par son mérite éminent souvent il arrive que les membres languissants de pauvres malades, surmontant la force du mal, recouvrent la santé.

    C'est pourquoi notre chœur chante dévotement sa louange et ses titres de gloire: puissent ses prières compatissantes nous aider à jamais.

    Salut, honneur, puissance soit à Celui qui de son trône éclatant dans le ciel gouverne tous les mondes, étant un et trois.

    Amen.

    V/. Le Seigneur a conduit le juste par des voies droites.

    R/. Et il lui a montré le royaume de Dieu.

    ANTIENNE de Magnificat.

    C'est l'homme qui, méprisant le monde et les choses de la terre, a, triomphant, par œuvre et parole, entassé des richesses au ciel.

    Le Cantique Magnificat, page 51.

    L'Oraison, page 505.

    On fait ensuite mémoire du dimanche.

    Les Actes des Saints reproduisent, au 20 mars, cette Hymne de l'ancien Bréviaire romain qui nous servira de prière au père de Marie.

    HYMNE.

    O Joachim, père de la vierge souveraine qui enfanta Dieu de son sein très pur, présentez nos supplications au Seigneur, offrez-lui les vœux de nos cœurs qui veulent être fidèles.

    Vous savez quelles violentes tempêtes sont sur nous déchaînées, combien pour nous la lutte est épuisante sur la mer de ce triste monde; vous savez combien de combats nous livrent sans trêve et la chair et Satan.

    Mêlé maintenant aux saintes phalanges des cieux, ou plutôt marchant à leur tête, vous pouvez tout, si vous voulez: ni Jésus votre petit-fils, ni Marie votre fille ne sauraient rien vous refuser.

    Faites qu'à votre prière la Divinité bienheureuse nous donne pardon et paix, pour qu'à vous réunis nous chantions suavement ses louanges. Amen.

    Père de Marie, nous vous rendons grâces: toute créature vous est redevable, depuis que lui-même le Créateur a voulu vous devoir celle dont il avait résolu de naître pour nous sauver. Epoux de la bienheureuse Anne, vous nous rappelez ce qu'eût été le paradis: par l'innocence première qui sembla en vous recouvrée pour présider aux origines de l'Immaculée Vierge, sanctifiez la famille, relevez nos mœurs. Aïeul de Jésus, étendez votre amour à tous les chrétiens ses frères; l'Eglise vous honore plus que jamais dans ces jours d'épreuve: elle sait votre crédit près du Père souverain qui daigna vous associer, sans autre intermédiaire que votre propre fille, à la génération dans le temps de son Fils éternel.
    -----------------------------------------------------------------------
    NOTE

    1. Eccli. XLIV, 1.

    2. Matth. VII, 20.

    3. J. Damasc. Oratio I de V. M. Nativit.

    4. Decret. Urbis et Orbis, 1 Aug. 1879.

    5. Tob. XII, 8.

    6. Epiphan. Oratio de Laudibus Virg.

    7. Tob. III, 24-25.

    8. Protevang. Jacobi.

    9. J. Damasc. Oratio I de V. M. Nativit., ex Isai. IX, 6.

    10. Epiphan. Oratio de Laud. Virg.

    11. Ant. de Magnificat aux Ières Vêpres.

    12. Prov. IV, 18.

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    St. Joachim

    Joachim (whose name means Yahweh prepares), was the father of the Blessed Virgin Mary.

    If we were to obey the warning of St. Peter Damian, we should consider it a blameable and needless curiosity to inquire about those things that the Evangelists did not deem it advisable to relate, and, in particular, about the parents of the Blessed Virgin (Serm. iii de Nativ. B.M.V.). Tradition nevertheless, grounded on very old testimonies, very early hailed Saints Joachim and Anne as the father and mother of the Mother of God. True, this tradition seems to rest ultimately on the so-called "Gospel of James", the "Gospel of the Nativity of the Blessed Mary", and the Pseudo-Matthew, or "Book of the Nativity of the Blessed Virgin Mary and of the Childhood of the Saviour"; and this origin is likely to rouse well-founded suspicions. It should be borne in mind, however, that the apocryphal character of these writings, that is to say, their rejection from the canon, and their ungenuineness do not imply that no heed whatever should be taken of some of their assertions; side by side, indeed, with unwarranted and legendary facts, they contain some historical data borrowed from reliable traditions or documents; and difficult though it is to distinguish in them the wheat from the tares, it would be unwise and uncritical indiscriminately to reject the whole. Some commentators, who believe that the genealogy given by St. Luke is that of the Blessed Virgin, find the mention of Joachim in Heli (Luke 3:23; Eliachim, i.e. Jeho-achim), and explain that Joseph had, in the eyes of the law, become by his marriage the son of Joachim. That such is the purpose and the meaning of the Evangelist is very doubtful, and so is the identification proposed between the two names Heli and Joachim. Neither can it be asserted with certainty, in spite of the authority of the Bollandists, that Joachim was Heli's son and Joseph's brother; nor, as is sometimes affirmed, from sources of very doubtful value, that he had large possessions in herds and flocks. Much more interesting are the beautiful lines in which the "Gospel of James" describes how, in their old age, Joachim and Anne received the reward of their prayers to obtain issue. Tradition has it that the parents of the Blessed Virgin, who, apparently, first lived in Galilee, came later on to settle in Jerusalem; there the Blessed Virgin was born and reared; there also they died and were buried. A church, known at various epochs as St. Mary, St. Mary ubi nata est, St. Mary in Probatica, Holy Probatica, St. Anne, was built during the fourth century, possibly by St. Helena, on the site of the house of St. Joachim and St. Anne, and their tombs were there honoured until the close of the ninth century, when the church was converted into a Moslem school. The crypt which formerly contained the holy tombs was rediscovered on 18 March, 1889.

    St. Joachim was honoured very early by the Greeks, who celebrate his feast on the day following the Blessed Virgin's birthday; the Latins were slow to admit it to their calendar, where it found place sometimes on 16 Sept. and sometimes on 9 Dec. Assigned by Julius II to 20 March, the solemnity was suppressed some fifty years later, restored by Gregory XV (1622), fixed by Clement XII (1738) on the Sunday after the Assumption, and finally raised to the rank of double of the second class by Leo XIII (1 Aug., 1879).

    Fonte: The Catholic Encyclopedia, vol. VIII, 1910, New York

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    Predefinito Da "La Mistica Città di Dio" della Ven. Suor Maria di Gesù Agreda

    Libro II, Cap. 16, §§ 657-673

    CAPITOLO 16

    Continua l'infanzia di Maria santissima nel tempio; il Signore la predispone a soffrire tribolazioni e muore suo padre san Gioacchino.


    657. Abbiamo lasciato la nostra celeste principessa Maria alla metà del primo anno della sua infanzia nel tempio, volgendo altrove il discorso per dare qualche notizia delle virtù che, bambina negli anni ma adulta in sapienza, esercitava con le sue facoltà, come anche dei doni e delle rivelazioni divine che riceveva dalla mano dell'Altissimo.
    La santissima bambina cresceva in età ed in grazia davanti a Dio e agli uomini, ma con tale corrispondenza che sempre la devozione superava la natura; mai la grazia si misurò con l'età, ma con la volontà divina e con gli alti fini ai quali la destinava l'impetuosa corrente della Divinità, che si andava a riversare e placare in questa città di Dio. L'Altissimo continuava ad assicurare i suoi doni e favori rinnovando sempre le meraviglie del suo braccio onnipotente, come se fossero state riservate per la sola Maria santissima. Sua Altezza corrispondeva in quella tenera età, colmando il cuore del Signore di perfetto ed adeguato compiacimento e gli angeli santi del cielo di ammirazione. Gli spiriti celesti osservavano tra l'Altissimo e la piccola Principessa una certa gara e competizione. Il potere divino, per arricchirla, traeva ogni giorno dai suoi tesori benefici nuovi ed antichi1 riservati solo per Maria purissima; ella d'altra parte, siccome era terra benedetta, non solo non lasciava infruttuoso in se stessa il seme dell'eterna parola e dei suoi doni e favori, né solamente dava cento per uno come i più grandi santi, ma con stupore del cielo, sebbene tenera bambina, superava in amore, gratitudine, lode ed in tutte le virtù possibili i più eccelsi ed ardenti serafini, senza che ci fossero tempo, luogo, occasione o ministero in cui non operasse il sommo della perfezione allora a lei possibile.

    658. Nei teneri anni della sua infanzia, quando già si era manifestata la sua capacità di leggere le Scritture, lo faceva molto spesso. Essendo piena di sapienza, confron~va nel suo cuore ciò che cono&ceva per mezzo delle rivelazioni divine con ciò che nelle Scritture era manifestato per beneficio di tutti. Durante questa lettura e questi arcani confronti, faceva suppliche ed orazioni continue e fervorose per la redenzione del genere umano e per l'incarnazione del Verbo. Leggeva più di frequente le profezie di Isaia e di Geremia ed i Salmi, trovando lì maggiormente espressi e ripetuti i misteri del Messia e della legge di grazia. Su ciò che di essi intendeva e comprendeva, poi, era solita interrogare gli angeli e proporre loro questioni altissime ed ammirabili. Molte volte parlava del mistero dell'umanità santissima del Verbo con incomparabile tenerezza, prendendo come oggetto dei suoi discorsi il suo dover essere bambino, nascere e venire allevato come gli altri uomini e dover nascere da madre vergine, crescere, patire e morire per tutti i figli di Adamo.

    659. A queste parole e domande i suoi angeli e serafini rispondevano illuminandola di nuovo, confermandola e riscaldando il suo cuore ardente e verginale con nuove fiamme di amore divino, ma nascondendole sempre la sua dignità altissima, benché ella si offrisse molte volte con umiltà profondissima come schiava del Signore e della felice madre che egli doveva scegliere per nascere nel mondo. Altre volte, interrogando gli angeli santi, diceva con ammirazione: «Principi e signori miei, è possibile che il Creatore debba nascere da una creatura e la debba avere come madre, che l'Onnipotente ed infinito, colui che ha creato i cieli e non può essere contenuto in essi, debba chiudersi nel grembo di una donna e rivestirsi di una natura così limitata quale è quella terrena? Dunque colui che veste di bellezza gli elementi, i cieli ed i medesimi angeli si deve rendere passibile? E deve esserci nella nostra stessa natura umana una donna tanto fortunata da poter chiamare suo figlio colui che l'ha fatta dal niente e da sentirsi chiamare madre da colui che è increato e creatore di tutto l'universo? Oh, miracolo inaudito! Come avrebbe potuto la capacità terrena concepire un'idea così magnifica, se lo stesso Autore non l'avesse manifestata? Oh, meraviglia delle sue meraviglie! Oh, felici e beati gli occhi che lo vedranno ed i secoli che lo meriteranno!». A queste esclamazioni piene di amore gli angeli rispondevano spiegandole i misteri divini, eccetto quello che riguardava lei.

    660. Ognuno dei sublimi, umili e ardenti affetti della bambina Maria era quel «capello della sposa» che feriva il cuore di Dio con saetta di amore così dolce che, se non fosse stato conveniente attendere l'età adatta ed opportuna per concepire e partorire il Verbo incarnato, il compiacimento dell'Altissimo - a nostro modo di intendere - non avrebbe potuto contenersi senza prendere subito la nostra umanità nel suo grembo. Non lo fece, benché ella dalla sua fanciullezza quanto alla grazia e ai meriti ne fosse già capace, per dissimulare e nascondere meglio il mistero dell'incarnazione e affinché l'onore della sua Madre santissima stesse ancora più al sicuro, corrispondendo il suo parto verginale all'età naturale delle altre donne. Il Signore, intanto, si rendeva sopportabile questa dilazione con gli affetti e con i graditi cantici che - a nostro modo di intendere - attentamente ascoltava dalla sua Figlia e sposa, la quale in breve doveva essere degna madre dell'eterno Verbo. Furono tanti e così sublimi i cantici ed i salmi composti dalla nostra Regina e signora che, secondo la luce datami su questo, se fossero stati scritti la santa Chiesa ne avrebbe molti più di quelli che ha ricevuto da tutti i Profeti ed i Santi. Maria purissima, infatti, espresse e comprese tutto ciò che essi scrissero ed oltre a ciò intese e disse molto di più di quanto essi giunsero a conoscere. L'Altissimo, però, dispose che la sua Chiesa militante avesse con sovrabbondanza negli scritti degli Apostoli e dei Profeti tutto quello che era necessario e riservò scritto nella sua mente divina tutto ciò che aveva rivelato alla sua Madre santissima, per manifestarne poi nella Chiesa trionfante quella parte che sarebbe stata conveniente alla gloria accidentale dei beati.

    661. In ciò la benignità divina volle anche assecondare la volontà santissima di Maria nostra signora, la quale, per accrescere la sua prudentissima umiltà e per lasciare ai mortali questo raro esempio in virtù tanto eccellenti, sempre volle nascondere il segreto del Re. Quando, poi, fu necessario rivelarlo in qualche parte per ossequio di sua Maestà e per vantaggio della Chiesa, procedette con prudenza così divina che, essendo maestra, mai cessò di essere umilissima discepola. Di fatto nella sua fanciullezza consultava gli angeli santi e seguiva il loro consiglio; dopo la nascita del Verbo incarnato, tenne come esempio e maestro in tutte le sue azioni lo stesso suo unigenito; alla fine dei suoi misteri, dopo che fu salito al cielo, ella che era la grande Regina dell'universo ubbidiva agli Apostoli, come nel corso della Storia diremo. Fu questa una delle ragioni per cui san Giovanni evangelista copri di tanti enigmi i misteri che scrisse circa questa signora nell'Apocalisse, affinché si potessero intendere tanto della Chiesa militante quanto di quella trionfante.

    662. L'Altissimo determinò che la pienezza delle grazie e delle virtù di Maria precedesse il culmine dei suoi meriti, estendendosi ad opere ardue e magnanime, nel modo possibile ai suoi teneri anni. Quindi, in una delle visioni nelle quali le si manifestò, sua Maestà le disse: «Sposa e colomba mia, io ti amo con infinito amore e voglio che tu faccia ciò che è più gradito agli occhi miei e dia intera soddisfazione al mio desiderio. Tu non ignori, figlia mia, il tesoro nascosto che racchiudono le tribolazioni e le pene che la cieca ignoranza dei mortali aborrisce. Tu sai che il mio Unigenito, quando si vestirà della natura umana, insegnerà il cammino della croce con la parola e con l'esempio, lasciandola in eredità ai miei eletti, come egli stesso la sceglierà per sé. Tu sai che stabilirà la legge di grazia sul fondamento fermo e nobile dell'umiltà e pazienza della croce, perché così richiede la condizione della natura degli uomini, tanto più dopo che per iJ peccato è rimasta depravata e male inclinata. È anche conforme alla mia equità e provvidenza che i morta-li giungano all'acquisto della corona di gloria attraverso le tribolazioni e la croce, mezzi con i quali la dovrà meritare anche il mio Figlio unigenito incarnato. Per tale ragione intenderai, sposa mia, che, avendoti eletta con la mia destra per mia delizia ed avendoti arricchita con i miei doni, non sarebbe giusto che la mia grazia stesse oziosa nel tuo cuore, che il tuo amore fosse privo del suo frutto o che ti mancasse l'eredità dei miei eletti. Per questo, voglio che ti disponga a patire tribolazioni e pene per amore mio».

    663. A questa proposta l'invincibile principessa Maria rispose con cuore più costante di quello di tutti i santi e martiri. Disse a sua Divinità e maestà: «Signore Dio mio e re altissimo, ho dedicato tutte le mie azioni e facoltà e l'essere stesso che ho ricevuto dalla vostra bontà infinita alla vostra divina volontà, perché questa si adempia in tutto secondo l'elezione della vostra infinita sapienza e bontà. Se, o Signore, permettete anche a me di fare qualche scelta, io voglio solo patire per vostro amore fino alla morte. Vi supplico, mio Bene, di fare di questa vostra schiava un sacrificio ed olocausto di pazienza gradito agli occhi vostri. Io confesso il mio debito verso di voi, o Signore e Dio onnipotente e liberalissimo, perché nessuna delle creature vi deve quanto me; anzi, tutte insieme non vi sono tanto obbligate quanto me sola, sebbene io sia la più insufficiente a contraccambiare come desidero la vostra magnificenza. Perciò, se accettate il patire a titolo di una qualche ricompensa, vengano pure su di me le tribolazioni e tutti i dolori della morte. Vi chiedo solo la vostra divina protezione e, prostrata dinanzi al trono reale della vostra maestà infinita, vi supplico di non abbandonarmi. Ricordatevi, Signore mio, delle promesse fedeli che per mezzo dei nostri antichi Padri e Profeti avete fatto a tutti i vostri fedeli, cioè di favorire il giusto, stare con il tribolato, consolare l'afflitto, fargli ombra e difenderlo nella prova della tribolazione. Vere sono le vostre parole, infallibili e certe le vostre promesse, tanto che il cielo e la terra passeranno prima che passino esse, né la malizia della creatura potrà estinguere la vostra carità verso colui che spererà nella vostra misericordia. Si compia dunque perfettamente in me la vostra santa volontà».

    664. L'Altissimo accettò questo sacrificio mattutino della tenera sposa e bambina Maria santissima e con aspetto compiaciuto le disse: «Bella sei nei tuoi pensieri, figlia del Principe, colomba mia e diletta mia; io accolgo i tuoi desideri, graditi agli occhi miei, e voglio che nel loro adempimento tu sappia come già si avvicina il tempo in cui, per mia divina disposizione, tuo padre Gioacchino deve passare dalla vita mortale a quella immortale ed eterna. La sua agonia sarà molto breve, subito riposerà in pace e sarà posto con i santi nel limbo, dove attenderà la redenzione di tutto il genere umano». Questo avviso del Signore non alterò né turbò il cuore regale della principessa del cielo, Maria; ma, siccome l'amore dei figli verso i genitori è un giusto debito della natura, e nella santissima bambina esso aveva tutta la sua perfezione, ella non poteva evitare il dolore naturale di restare priva del suo santissimo padre Gioacchino, che santamente amava come figlia. La tenera e dolce bambina senù questa dolorosa commozione, compatibile con la serenità del suo magnanimo cuore. Per questo, operando in tutto con grandezza d'animo e dando alla grazia ed alla natura ciò che a ciascuna spettava, fece una fervorosa orazione per suò padre Gioacchino. Chiese al Signore che, come onnipotente e Dio vero, lo guardasse nel transito della sua felice morte, difendendolo dal demonio specialmente in quell'ultima ora, conservandolo e stabilendolo nel numero degli eletti, poiché nella sua vita aveva confessato e magnificato il suo santo nome. Quindi, per vincolare maggiormente a ciò sua divina Maestà, la fedelissima figlia si offrì di patire per il suo padre santissimo Gioacchino tutto quello che il Signore avrebbe ordinato.

    665. Sua Maestà accettò questa preghiera e consolò la divina Bambina, assicurandola che egli avrebbe assistito suo padre, come misericordioso e pietoso rimuneratore di quelli che lo amano e lo servono, e che lo avrebbe collocato tra i patriarchi Abramo, Isacco e Giacobbe. Quindi, la predispose di nuovo a ricevere e patire tribolazioni. Otto giorni prima della morte del santo patriarca Gioacchino, Maria santissima ebbe un nuovo avviso del Signore, con cui egli le dichiarò il giorno e l'ora in cui doveva monre. Così in effetti accadde, dopo solo sei mesi da quando la nostra Regina era entrata a vivere nel tempio. Avvertita di questo, sua Altezza chiese ai dodici angeli - dei quali si è detto sopra che sono quelli che san Giovanni nomina nell'Apocalisse - di assistere suo padre Gioacchino nella sua infermità e di confortarlo e consolarlo in essa, come fecero. Poi, per l'ultima ora del suo transito inviò tutti quelli della sua custodia e domandò al Signore che li rendesse visibili a suo padre per sua maggiore consolazione. L'Altissimo glielo concesse subito ed in tutto assecondò il desiderio della sua eletta, unica e perfetta, cosicché il grande patriarca, il fortunato Gioacchino, vide i mille angeli santi che custodivano sua figlia Maria. La grazia dell'Onnipotente superò le sue domande ed i suoi desideri, poiché per suo ordine gli angeli dissero a Gioacchino queste parole:

    666. «Uomo di Dio, l'Altissimo ed onnipotente sia tua salvezza eterna e ti invii dal suo luogo santo l'aiuto necessario ed opportuno per la tua anima. Maria, tua figlia, ci manda per assisterti in questa ora, nella quale devi pagare al tuo Creatore il debito della morte naturale. Ella èfedelissima e intercede con potenza per te presso l'Altissimo, nel cui nome e nella cui pace puoi partire consolato e felice da questo mondo, poiché ti ha fatto padre di una figlia così benedetta. Benché sua Maestà incomprensibile, per i suoi imperscrutabili giudizi, non ti abbia manifestato fino ad ora la dignità nella quale deve costituire tua figlia, vuole che tu la conosca adesso, perché lo magnifichi e lodi, unendo il giubilo del tuo spirito per tale notizia al dolore ed alla tristezza naturale della morte. Maria, tua figlia e nostra regina, è l'eletta dal braccio onnipotente affinché nel suo grembo si vesta di carne e forma umana il Verbo divino. Ella sarà la felice Madre del Messia e la benedetta fra tutte le donne, superiore ad ogni creatura ed inferiore solamente a Dio. Si, la tua figlia fortunatissima deve essere la riparatrice di quanto il genere umano ha perduto per la prima colpa e l'alto monte su cui si deve formare e stabilire la nuova legge di grazia. Ecco, dunque, che tu lasci già nel mondo la sua restauratrice ed una figlia per mezzo della quale Dio gli prepara il rimedio opportuno. Per questo, puoi partirne con giubilo della tua anima. Ti benedica il Signore da Sion e ti dia l'eredità dei santi, affinché tu arrivi alla visione ed al godimento della felice Gerusalemme».

    667. Quando gli angeli santi dissero a Gioacchino queste parole, si trovava presente la sua santa sposa Anna, che lo assisteva al suo capezzale; ella udì ed intese tutto per divina disposizione. In quello stesso momento il santo patriarca Gioacchino perse la parola e, entrando per il sentiero comune ad ogni uomo, cominciò ad agonizzare con una meravigliosa lotta fra il giubilo di una così lieta notizia ed il dolore della morte. In questo conflitto, con le facoltà interiori fece molti e fervorosi atti di amore per Dio, di fede, di ammirazione, di lode, di riconoscenza, di umiliazione e di altre virtù, che esercitò eroicamente. Assorto così nella conoscenza appena ricevuta di un mistero così divino, giunse al termine della sua vita naturale con la preziosa morte dei santi. La sua anima santissima fu portata dagli angeli al limbo dei santi Padri e dei giusti. Così, l'Altissimo ordinava che, per nuova consolazione e luce della lunga notte in cui questi vivevano, l'anima del santo patriarca Gioacchino fosse il nuovo messaggero di sua Maestà, mandato ad annunziare a quei giusti che già spuntava il giorno dell'eterna luce e già ne era apparsa l'aurora, cioè Maria santissima figlia sua e di Anna, da cui sarebbe ben presto nato il sole della Divinità, Cristo redentore di tutto il genere umano. I santi Padri ed i giusti del limbo ascoltarono queste felici notizie e per il giubilo che ne sentirono innalzarono nuovi cantici di lode all'Altissimo.

    668. Come ho riferito sopra, questa felice morte del patriarca san Gioacchino avvenne mezzo anno dopo che sua figlia Maria santissima era entrata nel tempio; quindi, ella aveva tre anni e mezzo d'età quando restò senza padre naturale sulla terra. L'età del patriarca era di sessantanove anni, ripartiti così: a quarantasei anni prese in sposa sant'Anna; venti anni dopo il matrimonio ebbero Maria santissima; aggiungendo i tre anni e mezzo che aveva allora sua Altezza, questi anni tutti insieme fanno sessantanove e mezzo, giorno più o giorno meno.

    669. Defunto il santo patriarca, padre della nostra Regina, gli angeli santi della sua custodia tornarono subito alla sua presenza e le diedero notizia di tutto ciò che era avvenuto nel transito di suo padre. Subito la prudentissima bambina si rivolse a sollecitare con orazioni la consolazione di sua madre sant'Anna, domandando al Signore che la guidasse ed assistesse come padre nella solitudine in cui si trovava per la mancanza del suo sposo Gioacchino. Sant'Anna inviò a lei l'avviso della morte, che diedero prima alla maestra della nostra divina Principessa, affinché dandole tale notizia la consolasse, come fece. La sapientissima bambina stette ad ascoltarla, come se non sapesse ancora nulla, con gratitudine, con pazienza e con la calma di una regina. Siccome, però, in tutto era perfettissima, se ne andò subito al tempio a rinnovare a Dio l'offerta della lode, della preghiera, dell'umiltà, della pazienza e di altre virtù, procedendo sempre con passi tanto veloci quanto belli agli occhi di Dio. Poi, per conferire anche a queste azioni, come a tutte le altre, la massima perfezione, pregò i santi angeli di accompagnarla e sostenerla nel glorificare l'Altissimo.

    Insegnamento che mi diede la Regina del cielo

    670. Figlia mia, pensa molte volte nel segreto del tuo cuore alla stima che devi avere delle tribolazioni, veri benefici che l'arcana provvidenza di Dio dispensa con giustizia ed equità ai mortali. Questi sono i giudizi giusti in se stessi, più stimabili delle pietre preziose e dell'oro e più dolci del favo del miele per chi giudica secondo ragione. Voglio, anima, che tu sappia che per la creatura patire ed essere tribolata senza colpa, o non per la colpa, è beneficio tale che non può esserne degna senza grande misericordia dell'Altissimo; invece, che Dio faccia patire qualcuno per le sue colpe, benché sia misericordia, è molto giusto.

    671. Se l'oro fugge dal crogiolo, il ferro dalla lima, il grano dal mulino o dalla trebbia, l'uva dal torchio, tutti saranno inutili e non si conseguirà il fine per cui furono creati. Quanto, dunque, si ingannano i mortali nel supporre di poter divenire puri e degni di godere Dio eternamente rimanendo pieni di brutti vizi e di abominevoli colpe, senza il crogiolo e la lima delle tribolazioni! Anche se fossero innocenti non sarebbero capaci né degni di conseguire il bene infinito ed eterno per premio e per corona, per cui, come saranno tali dimorando nelle tenebre in disgrazia di Dio? Eppure, i figli della perdizione impiegano tutta la loro sollecitudine nel conservarsi indegni e nemici di Dio e nel rigettare da sé la croce dei dolori, che sono il cammino per fare ritorno a Dio. Essi, infatti, sono luce per l'intelletto, disinganno delle apparenze, alimento dei giusti, mezzo unico della grazia, prezzo della gloria e soprattutto eredità legittima che il mio figlio e Signore elesse per sé e per i suoi, nascendo e vivendo sempre in mezzo alle sofferenze e morendo in croce.

    672. È da ciò, figlia mia, che tu devi misurare il valore del patire, che i mondani non arrivano a capire perché sono indegni di questa conoscenza divina e, ignorandola, la disprezzano. Rallegrati e consolati nelle tribolazioni e, quando l'Altissimo si degnerà di inviartene qualcuna, procura di uscirle subito incontro, per riceverla come benedizione sua e come pegno del suo amore e della sua gloria. Dilata il tuo cuore con la magnanimità e la costanza, affinché nella sofferenza tu rimanga la stessa che sei nella prosperità e nei propositi. Poiché il Signore ama chi è lo stesso nel dare come nell'offrire, non compiere con malinconia ciò che hai promesso con allegrezza. Sacrifica, dunque, il tuo cuore e le tue facoltà in olocausto di pazienza. Anzi, quando l'Altissimo nel luogo del tuo pellegrinaggio ti tratterà come sua e ti segnerà con il sigillo della sua amicizia, che sono le pene e la croce delle tribolazioni, canta la sua giustizia con nuovi cantici di allegrezza e di lode.

    673. Sappi intanto, o carissima, che il mio Figlio santissimo ed io desideriamo avere tra le creature qualche anima di quelle che sono arrivate al cammino della croce, a cui poter insegnare ordinatamente questa divina scienza, deviandola dalla sapienza mondana e diabolica in cui i figli di Adamo con cieca pertinacia cercano di avanzare allontanando da sé la salutare disciplina delle tribolazioni. Se, dunque, desideri essere nostra discepola, entra in questa scuola dove si insegnano la dottrina della croce e come cercare solo in questa il riposo e le vere delizie. Con questa sapienza non possono stare né l'amore terreno dei piaceri sensibili e delle ricchezze né la vana ostentazione e pompa che affascina gli occhi ottenebrati dei mondani, avidi di vanagloria e di quella falsa distinzione e grandezza che si attira l'ammirazione degli ignoranti. Tu invece, figlia mia, ama e scegli per te la parte migliore, cioè di essere nascosta e dimenticata dal mondo. Forse che io non ero Madre dello stesso Dio incarnato e quindi signora di ogni cosa creata insieme al mio figlio santissimo? E forse che egli non è una maestà infinita? Eppure, io fui poco conosciuta ed egli fu molto disprezzato dagli uomini. Se non fosse questo l'insegnamento più stimabile e sicuro, non l'avremmo dato con l'esempio e con le parole. Senza dubbio questa è luce che risplende nelle tenebre, amata dagli eletti ed aborrita dai reprobi.

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    Giovanni Battista Tiepolo, Educazione della Vergine con i SS. Gioacchino ed Anna, 1732, Chiesa di S. Maria della Consolazione (Fava), Venezia

    Peter Paul Rubens, Educazione della Vergine con i SS. Gioacchino ed Anna, 1625-26, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles

    Franz Anton Maulbertsch, Educazione della Vergine con i SS. Gioacchino ed Anna, 1755 circa, Kunsthalle, Karlsruhe

    Valentin Metzinger, Educazione della Vergine con i SS. Gioacchino ed Anna, 1747, Chiesa di S. Elisabetta, Lubiana

    Lucas Cranach il Vecchio, Annunciazione di S. Gioacchino, 1516-18, Museum of Fine Arts, Budapest

    Francesco De Nura, Sant'Anna, con Maria Bambina e San Gioacchino, XVIII sec., Galleria Antiquaria, Rimini


    Anonimo messicano, Sacra Famiglia tra i SS. Gioacchino e Anna, 1775 circa

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    Benozzo Gozzoli, Espulsione di S. Gioacchino, 1491, Biblioteca Comunale, Castelfiorentino

    Benozzo Gozzoli, Incontro alla Porta d'Oro, 1491, Biblioteca Comunale, Castelfiorentino

    Bartolomeo Vivarini, Trittico della Madonna della Misericordia, dell'incontro di Gioacchino ed Anna e della nascita della Vergine, 1473, S. Maria Formosa, Venezia

    Domenico Ghirlandaio, Espulsione di S. Gioacchino dal tempio, 1486-90, Cappella Tornabuoni, Santa Maria Novella, Firenze

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    Giotto di Bondone, Rifiuto dell'offerta di S. Gioacchino, dalle Scene della vita di S. Gioacchino, 1304-06, Cappella Scrovegni (Cappella Arena), Padova

    Giotto di Bondone, S. Gioacchino tra i pastori, dalle Scene della vita di S. Gioacchino, 1304-06, Cappella Scrovegni (Cappella Arena), Padova

    Giotto di Bondone, Annunciazione di S. Anna, dalle Scene della vita di S. Gioacchino, 1304-06, Cappella Scrovegni (Cappella Arena), Padova

    Giotto di Bondone, Offerta di S. Gioacchino, dalle Scene della vita di S. Gioacchino, 1304-06, Cappella Scrovegni (Cappella Arena), Padova

    Giotto di Bondone, Sogno di S. Gioacchino, dalle Scene della vita di S. Gioacchino, 1304-06, Cappella Scrovegni (Cappella Arena), Padova

    Giotto di Bondone, Incontro di S. Anna con S. Giocchino alla Porta d'Oro di Gerusalemme, dalle Scene della vita di S. Gioacchino, 1304-06, Cappella Scrovegni (Cappella Arena), Padova. 'L'incontro' allude al concepimento della Vergine Maria. Giotto, per evidenziare di Dio la misericordia, anticipa al momento del concepimento della Madre del Redentore la redenzione compiuta da lui sulla croce. L'Aurea Porta (e il ponticello sottostante) dividono il Vecchio Patto dal Nuovo. La Donna velata è Israele, l'unica Sinagoga al cui occhio è per metà nascosto il Mistero: le vergini festanti i tanti popoli raccolti dalla Chiesa, che lo vedono tutto e ne gioiscono

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    Lorenzo Lotto, Vergine con Bambino con i SS. Gioacchino ed Anna, 1535, Courtauld Institute of Art Gallery, Londra

    Anonimo, SS. Gioacchino ed Anna ed educazione della Vergine, Parrocchia di Nostra Signora delle Grazie, Le Grazie (SP)

    Jacopo Palma il Giovane († 1628), Incontro di S. Gioacchino con S. Anna, Chiesa dei SS. Geremia e Lucia, Venezia

    Juan Carreño de Miranda, S. Anna con la Vergine e S. Gioacchino, 1674-78, Museo del Prado, Madrid

    Gaspar de Crayer, La Vergine adolescente preparata dagli angeli alla presenza dei SS. Gioacchino ed Anna, XVII sec., Royal Museum of Fine Arts of Belgium, Bruxelles

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    Jerónimo Jacinto de Espinosa, Abbraccio alla Porta dorata tra S. Gioacchino e S. Anna, XVII sec., Real Monasterio de San Lorenzo de El Escorial, El Escorial, Madrid

    Jerónimo Jacinto de Espinosa, La Vergine bambina tra i SS. Gioacchino e Anna, XVII sec., Cattedrale, Valencia

    Jerónimo Jacinto de Espinosa, Sacra Famiglia tra i SS. Gioacchino e Anna, XVII sec., Museo de Bellas Artes, Valencia

    Jacques Callot, S. Gioacchino con la Vergine (e S. Anna), 1630 circa, Auckland Art Gallery, Auckland

 

 

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