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    Predefinito 30 giugno - Commemorazione di S. Paolo

    Martirologio tradizionale (30 giugno): Commemorazione di san Paolo Apostolo.

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    Predefinito

    Da dom Prosper Guéranger, L’Année Liturgique - Le Temps après la Pentecoste, Paris-Poitiers, 1903, IX ediz., t. III, p. 446-466

    LE XXX JUIN.

    LA COMMEMORATION DE SAINT PAUL, APÔTRE.


    Les Grecs unissent aujourd'hui dans une même solennité la mémoire des illustres saints, les douze Apôtres, dignes de toute louange (1). Rome, tout absorbée hier par le triomphe que le Vicaire de l'Homme-Dieu remportait dans ses murs, voit le successeur de Pierre et sa noble cour aller porter au Docteur des nations, couché d'hier, lui aussi, en sa tombe glorieuse, l'hommage reconnaissant de la Ville et du monde. Suivons par la pensée le peuple romain qui, plus heureux que nous, accompagne le Pontife et fait retentir de ses chants de victoire la splendide Basilique de la voie d'Ostie.

    Au vingt-cinq janvier, nous vîmes l'Enfant-Dieu, parle concours d'Etienne le protomartyr, amener à sa crèche, terrassé et dompté, le loup de Benjamin (2) qui, dans la matinée de sa jeunesse fougueuse, avait rempli de larmes et de sang l'Eglise de Dieu. Le soir était venu, comme l'avait vu Jacob, où Saul le persécuteur allait plus que tous ses devanciers dans le Christ accroître le bercail, et nourrir le troupeau de l'aliment de sa céleste doctrine (3).

    Par un privilège qui n'a pas eu de semblable, le Sauveur déjà assis à la droite du Père dans les cieux, daigna instruire directement ce néophyte, afin qu'il fût un jour compté au nombre de ses Apôtres. Mais les voies de Dieu n'étant jamais opposées entre elles, cette création d'un nouvel Apôtre ne pouvait contredire la constitution divinement donnée à l'Eglise chrétienne par le Fils de Dieu. Paul, au sortir des contemplations sublimes durant lesquelles le dogme chrétien était versé dans son âme, dut se rendre à Jérusalem, afin de «voir Pierre», comme il le raconta lui-même à ses disciples de Galatie. Il dut, selon l'expression de Bossuet, «conférer son propre Evangile avec celui du prince des Apôtres» (4). Agréé dès lors pour coopérateur à la prédication de l'Evangile, nous le soyons, au livre des Actes, associé à Barnabé, se présenter avec celui-ci dans Antioche après la conversion de Cornélius, et l'ouverture de l'Eglise aux gentils par la déclaration de Pierre. Il passe dans cette ville une année entière signalée par une abondante moisson. Après la prison de Pierre à Jérusalem et son départ pour Rome, un avertissement d'en haut manifeste aux ministres des choses saintes qui présidaient à l'Eglise d'Antioche, que le moment est venu d'imposer les mains aux deux missionnaires, et on leur confère le caractère sacré de l'ordination.

    A partir de ce moment, Paul grandit de toute la hauteur d'un Apôtre, et l'on sent que la mission pour laquelle il avait été préparé est enfin ouverte. Tout aussitôt, dans le récit de saint Luc, Barnabé s'efface et n'a plus qu'une destination secondaire. Le nouvel Apôtre a ses disciples à lui, et il entreprend, comme chef désormais, une longue suite de pérégrinations marquées par autant de conquêtes. Son premier pas est en Chypre, et c'est là qu'il vient sceller avec l'ancienne Rome une alliance qui est comme la sœur de celle que Pierre avait contractée à Césarée. En l'année 43, où Paul aborda en Chypre, l'île avait pour proconsul Sergius Paulus, recommandable par ses aïeux, mais plus digne d'estime encore pour la sagesse de son gouvernement. Il désira entendre Paul et Barnabé. Un miracle de Paul, opéré sous ses yeux, le convainquit de la vérité de l'enseignement des deux Apôtres, et l'Eglise chrétienne compta, ce jour-là, dans son sein un héritier nouveau du nom et de la gloire des plus illustres familles romaines. Un échange touchant eut lieu à ce moment. Le patricien romain était affranchi du joug de la gentilité par le juif, et en retour, le juif, qu'on appelait Saul jusqu'alors, reçut et adopta désormais le nom Paul, comme un trophée digne de l'Apôtre des gentils.

    De Chypre, Paul se rend successivement en Cilicie, dans la Pamphylie, dans la Pisidie, dans la Lycaonie. Partout il évangélise, et partout il fonde des chrétientés. Il revient ensuite à Antioche, en l'année 47, et il trouve l'Eglise de cette ville dans l'agitation. Un parti de Juifs sortis des rangs du pharisaïsme consentait à l'admission des gentils dans l'Eglise, mais seulement à la condition qu'ils seraient assujettis aux pratiques mosaïques, c'est-à-dire à la circoncision, à la distinction des viandes, etc. Les chrétiens sortis de la gentilité répugnaient à cette servitude à laquelle Pierre ne les avait pas astreints, et la controverse devint si vive que Paul jugea nécessaire d'entreprendre le voyage de Jérusalem, où Pierre fugitif de Rome venait d'arriver. Il partit donc avec Barnabé, apportant la question à résoudre aux représentants de la loi nouvelle réunis dans la ville de David. Outre Jacques qui résidait habituellement à Jérusalem comme évêque, Pierre, ainsi que nous l'avons dit, et Jean, y représentèrent en cette circonstance tout le collège apostolique. Un décret fut formulé où toute exigence à l'égard des gentils relativement aux rites judaïques était interdite, et cette disposition était prise au nom et sous l'influence de l'Esprit-Saint. Ce fut dans cette réunion de Jérusalem que Paul fut accueilli par les trois grands Apôtres comme devant exercer spécialement l'apostolat des gentils. Il reçut de la part de ceux qu'il appelle les colonnes, une confirmation de cet apostolat surajouté à celui des douze. Par ce ministère extraordinaire qui surgissait en faveur de ceux qui avaient été appelés les derniers, le christianisme affirmait définitivement son indépendance à l'égard du judaïsme, et la gentilité allait se précipiter en foule dans l'Eglise.

    Paul reprit le cours de ses excursions apostoliques à travers les provinces qu'il avait déjà évangélisées, afin d'y confirmer les Eglises. De là, traversant la Phrygie, il vit la Macédoine, s'arrêta un moment à Athènes, d'où il se rendit à Corinthe, où il séjourna un an et demi. A son départ, il laissait dans cette ville une Eglise florissante, non sans avoir excité contre lui la fureur des Juifs. De Corinthe, Paul se rendit à Ephèse, qui le retint plus de deux ans. Il y obtint un tel succès auprès des gentils, que le culte de Diane en éprouva un affaiblissement sensible. Une émeute violente s'ensuivit, et Paul jugea que le moment était venu de sortir d'Ephèse. Durant son séjour dans cette ville, il avait révélé à ses disciples la pensée qui l'occupait déjà depuis longtemps: «Il faut, leur dit-il, que je voie Rome». La capitale de la gentilité appelait l'Apôtre des gentils.

    L'accroissement rapide du christianisme dans la capitale de l'Empire avait mis en présence, d'une manière plus frappante qu'ailleurs, les deux éléments hétérogènes dont l'Eglise d'alors était formée. L'unité d'une même foi réunissait dans le même bercail les anciens juifs et les anciens païens. Il s'en rencontra quelques-uns dans chacune de ces deux races qui, oubliant trop promptement la gratuité de leur commune vocation, se laissèrent aller au mépris de leurs frères, les réputant moins dignes qu'eux-mêmes du baptême qui les avait tous faits égaux dans le Christ. Certains juifs dédaignaient les gentils, se rappelant le polythéisme qui avait souillé leur vie passée de tous les vices qu'il entraînait à sa suite. Certains gentils méprisaient les juifs, comme issus d'un peuple ingrat et aveugle, qui, abusant des secours que Dieu lui avait prodigués, n'avait su que crucifier le Messie.

    En l'année 53, Paul, qui fut à même de connaître ces débats, profita d'un second séjour à Corinthe pour écrire aux fidèles de l'Eglise romaine la célèbre Epître dans laquelle il s'attache à établir la gratuité du don de la foi, juifs et gentils étant indignes de l'adoption divine et n'ayant été appelés que par une pure miséricorde; juifs et gentils, oubliant leur passé, n'avaient qu'à s'embrasser dans la fraternité d'une même foi, et à témoigner leur reconnaissance à Dieu qui les avait prévenus par sa grâce les uns et les autres. Sa qualité d'Apôtre reconnu donnait à Paul le droit d'intervenir en cette manière, au sein même d'une chrétienté qu'il n'avait pas fondée.

    En attendant qu'il pût contempler de ses yeux l'Eglise reine que Pierre avait établie sur les sept collines, l'Apôtre voulut accomplir encore une fois le pèlerinage de la cité de David. Mais la rage des Juifs de Jérusalem se déchaîna à cette occasion jusqu'au dernier excès. Leur orgueil en voulait surtout à cet ancien disciple de Gamaliel, à ce complice du meurtre d'Etienne, qui maintenant conviait les gentils à s'unir aux fils d'Abraham sous la loi de Jésus de Nazareth. Le tribun Lysias l'arracha des mains de ces acharnés qui allaient le mettre en pièces. La nuit suivante, le Christ apparut à Paul et lui dit: «Sois ferme; car il te faudra rendre de moi à Rome le même témoignage que tu me rends en ce moment à Jérusalem».

    Ce ne fut pourtant qu'après une captivité de plus de deux années que Paul, en ayant appelé à l'empereur, aborda l'Italie au commencement de l'année 56. Enfin l'Apôtre des gentils fit son entrée dans Rome. L'appareil d'un triomphateur ne l'entourait pas: c'était un humble prisonnier juif que l'on conduisait au dépôt où s'entassaient les prévenus qui avaient appelé à César. Mais Paul était ce Juif qui avait eu le Christ lui-même pour conquérant sur le chemin de Damas. Il n'était plus Saul le Benjamite; il se présentait sous le nom romain de Paul, et ce nom n'était pas un larcin chez celui qui, après Pierre, devait être la seconde gloire de Rome et le second gage de son immortalité. Il n'apportait pas avec lui, comme Pierre, la primauté que le Christ n'avait confiée qu'à un seul; mais il venait rattacher au centre même de l'évangélisation des gentils, la délégation divine qu'il avait reçue en leur faveur, comme un affluent verse ses eaux dans le cours du fleuve qui les confond avec les siennes et les entraîne à l'océan Paul ne devait pas avoir de successeur dans sa mission extraordinaire; mais l'élément qu'il venait déposer dans l'Eglise mère et maîtresse représentait une telle valeur que, dans tous les siècles, on entendra les pontifes romains, héritiers du pouvoir monarchique de Pierre, faire appel encore à un autre souvenir, et commander au nom des «bienheureux Apôtres Pierre et Paul».

    Au lieu d'attendre en prison le jour où sa cause serait appelée, Paul eut la liberté de se choisir un logement dans la ville, obligé seulement d'avoir jour et nuit la compagnie d'un soldat représentant la force publique, et auquel, selon l'usage en pareil cas, il était lié par une chaîne qui l'empêchait de fuir, mais laissait libres tous ses mouvements. L'Apôtre continuait ainsi de pouvoir annoncer la parole de Dieu. Vers la fin de l'année 57, on accorda enfin à Paul l'audience à laquelle lui donnait droit l'appel qu'il avait interjeté à César. Il comparut au prétoire, et le succès de son plaidoyer amena l'acquittement.

    Paul, devenu libre, voulut revoir l'Orient. Il visita de nouveau Ephèse, où il établit évoque son disciple Timothée. Il évangélisa la Crète, où il laissa Tite pour pasteur. Mais il ne quittait pas pour toujours cette Eglise romaine qu'il avait illustrée par son séjour, accrue et fortifiée par sa prédication; il devait revenir pour l'illuminer des derniers rayons de son apostolat, et l'empourprer de son sang glorieux.

    L'Apôtre avait achevé ses courses évangéliques dans l'Orient; il avait confirmé les Eglises fondées par sa parole, et les épreuves, pas plus que les consolations, n'avaient manqué sur sa route. Tout à coup un avertissement céleste, semblable à celui que Pierre lui-même devait recevoir bientôt, lui enjoint de se rendre à Rome où le martyre l'attend. C'est saint Athanase (5) qui nous instruit de ce fait, rapporté aussi par saint Astère d'Amasée. Ce dernier nous dépeint l'Apôtre entrant de nouveau dans Rome, «afin d'enseigner les maîtres du monde, de s'en faire des disciples, et par eux de lutter avec le reste du genre humain. Là, dit encore l'éloquent évêque du quatrième siècle, Paul retrouve Pierre vaquant au même travail. Il s'attèle avec lui au char divin, et se met à instruire dans les synagogues les enfants de la loi, et au dehors les gentils» (6).

    Rome possède donc enfin réunis ses deux princes: l'un assis sur la Chaire éternelle, et tenant en mains les clefs du royaume des cieux; l'autre entouré des gerbes qu'il a cueillies dans le champ de la gentilité. Ils nése sépareront plus, même dans la mort, comme le chante l'Eglise. Le moment qui les vit rapprochés fut rapide; car ils devaient avoir rendu à leur Maître le témoignage du sang, avant que le monde romain fût affranchi de l'odieux tyran qui l'opprimait. Leur supplice fut comme le dernier crime, après lequel Néron s'affaissa, laissant le monde épouvanté de sa fin aussi honteuse qu'elle fut tragique.

    C'était en l'année 65 que Paul était rentré dans Rome. Il y signala de nouveau sa présence par toutes les œuvres de l'apostolat. Dès son premier séjour, sa parole avait produit des chrétiens jusque dans le palais de César. De retour sur le grand théâtre de son zèle, il retrouva ses entrées dans la demeure impériale. Une femme qui vivait dans un commerce coupable avec Néron, se sentit ébranlée par cette parole à laquelle il était dur de résister. Un échanson du palais fut pris aussi dans les filets de l'Apôtre. Néron s'indigna de cette influence d'un étranger jusque dans sa maison, et la perte de Paul fut résolue. Jeté en prison, l'Apôtre ne laissa pas refroidir son zèle, et continua d'annoncer Jésus-Christ. La maîtresse de l'empereur et son échanson abjurèrent, avec l'erreur païenne, la vie qu'ils avaient menée, et leur double conversion hâta le martyre de Paul. Il le sentait, et on s'en rend compte en lisant ces lignes qu'il écrit à Timothée: «Je travaille, dit-il, jusqu'à porter les fers, comme un méchant ouvrier; mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée: à cause des élus, je supporte tout. Me voici à cette heure comme la victime déjà arrosée de l'eau lustrale, et le temps de mon trépas est proche. J'ai vaillamment combattu, j'ai achevé ma course, j'ai été le gardien de la foi; la couronne de justice m'est réservée, et le Seigneur, juge équitable, me la donnera» (7).

    Le 29 juin de l'année 67, tandis que Pierre traversait le Tibre sur le pont Triomphal et se dirigeait vers la croix dressée dans la plaine Vaticane, un autre martyre se consommait sur la rive gauche du fleuve. Paul, entraîné le long de la voie d'Ostie, était suivi aussi par un groupe de fidèles qui s'étaient joints à l'escorte du condamné. La sentence rendue contre lui portait qu'il aurait la tête tranchée aux Eaux Salviennes. Après avoir suivi environ deux milles la voie d'Ostie, les soldats conduisirent Paul par un sentier qui se dirigeait vers l'Orient, et bientôt on arriva sur le lieu désigné pour le martyre du Docteur des gentils. Paul se mit à genoux et adressa à Dieu sa dernière prière; puis, s'étant bandé les yeux, il attendit le coup de la mort. Un soldat brandit son glaive, et la tête de l'Apôtre, détachée du tronc, fit trois bonds sur la terre. Trois fontaines jaillirent aussitôt aux endroits qu'elle avait touchés. Telle est la tradition gardée sur le lieu du martyre, où l'on voit trois fontaines sur chacune desquelles s'élève un autel.

    Unissons nos hommages à ceux des siècles qui nous ont précédés, pour honorer le vase d'élection d'où la grâce du salut découla si abondamment sur le monde. Les formules adoptées par la sainte Eglise romaine dans l'Office de ce jour constituent un ensemble gracieux, auquel nous emprunterons tout d'abord les deux Répons qui suivent.

    R/. Vous êtes un vase d'élection, saint Apôtre Paul, prédicateur de la vérité dans tout l'univers: * Vous par qui toutes les nations ont connu la grâce de Dieu.

    V/. Intercédez pour nous auprès de Dieu qui vous a choisi, * Vous par qui.

    R/. C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis: * Et sa grâce en moi n'a pas été vaine, mais elle demeure toujours avec moi.

    V/. Celui qui par sa puissance a fait de Pierre un Apôtre, a fait de même pour moi parmi les nations. * Et sa grâce.

    En la fête de la conversion du grand Apôtre, Adam de Saint-Victor nous a fourni le thème de nos chants dans une admirable Séquence. Le Missel de Liège de l'an 1527 nous donnera aujourd'hui la suivante, dont la simplicité ne manque ni de charmes, ni de profondeur.

    SÉQUENCE.

    Au Docteur des nations, nations, applaudissez, et, de la voix, publiez vos vœux.

    Au pasteur appartient de conduire le troupeau; aux brebis d'honorer le pasteur.

    Vase d'élection, rempli d'honneur, sans vaine enflure, à bon droit recherché de quiconque se plaît au pâturage qu'arrosent les eaux de la vraie fontaine !

    Du Docteur des nations la conversion sainte donne la joie en cet exil: exemple à suivre, objet de louange.

    Au matin, ravisseur; sur le soir, magnifique: ce ne fut pas en vain que de Benjamin la figure nous fournit un présage.

    La mère enfante un fils de douleur; le père l'appelle l'élu de la droite, pénétrant le mystère.

    Ce que Saul a ravi, Paul en fait le partage; il distribue les dépouilles de la loi sous la grâce.

    Celui qu'Anne établit chef de perversité, le Christ en fait un ministre de la grâce.

    Il ne rêve que carnage, et tombe aveuglé; une voix le reprend, descendant des nues:

    «Pourquoi persécuter celui que tu dois suivre? pourquoi, Saul, regimber contre l'aiguillon?

    «Tu me poursuis, et l'on croit que tu me rends hommage! et c'est contre mes frères que tes sanglantes mains tournent le glaive!

    «C'en, est fait de la lettre; les figures ont cessé: dès cette heure, je te fais le héraut de ma grâce; lève-toi maintenant, je te parti donne».

    O grâce vraiment pleine, dont l'abondance déborde à flots sur le monde desséché!

    Fortunée vocation, non provenue du mérite; largesse immense, nullement due!

    Par le chemin de l'eau, par le feu de l'Esprit, il passe de ses ardeurs fiévreuses à la divine fraîcheur.

    Son nom change, et ses mœurs ont changé: deuxième en dignité, premier pour le labeur.

    Egal aux Apôtres appelés d'abord, lui dont l'appel est venu des cieux prévaut par ses Epitres.

    Trois fois il est battu de verges, une fois lapidé; trois fois la mer l'engloutit, sans qu'il meure dans ses flots.

    Au troisième ciel son esprit est ravi: du regard de l'âme il contemple le mystère de Dieu, mais, empêché de parler, ne sait le redire.

    O Pasteur illustre, des Pasteurs la gloire, par un heureux sentier, tes troupeaux, amène, conduis, établis-les au lieu du pâturage éternel.

    Amen.

    Saint Pierre Damien a consacré les accents de son énergique piété au Docteur des nations dans cette Hymne.

    HYMNE.

    Paul, docteur incomparable trompette éclatante de l'Eglise, nuée qui voles et promènes le tonnerre par tout l'immense circuit des cieux:

    Tonne en nos âmes avec puissance; inonde les champs de notre cœur: que toute sécheresse reverdisse sous le déluge de la céleste grâce.

    Oh! combien grand est le mérite de Paul! il monte au troisième ciel: il entend des paroles mystérieuses qu'il n'ose redire à personne.

    Il sème le Verbe en tous lieux; la moisson se lève abondante; le grenier du ciel se remplit des fruits des bonnes œuvres.

    Comme une lampe au vif éclat, il illumine de ses rayons l'univers; il chasse-les ténèbres de l'erreur, pour que règne seule la vérité.

    Louange soit au Père non engendre; gloire soit au Fils unique; à l'Esprit qui les égale tous deux soit grandeur souveraine!

    Amen.

    Enfin, pour nous conformer à la tradition liturgique, qui ne veut pas qu'on célèbre jamais l'un des princes des Apôtres, sans faire aussi mémoire de son glorieux compagnon: nous donnerons ici, dégagée des retouches survenues plus tard, l'œuvre entière d'Elpis, à laquelle l'Hymne des Vêpres d'hier n'empruntait que les deux premières strophes. La troisième est employée par l'Eglise aux autres fêtes de saint Pierre, la quatrième à celles de saint Paul; les deux réunies formaient hier l'Hymne des Laudes.

    HYMNE

    De lumière d'or, de rayons empourprés, vous baignez le monde, ô Lumière de lumière, embellissant les cieux par un glorieux martyre en ce jour sacré qui donne aux coupables la grâce.

    Le portier du ciel, le docteur de l'univers, juges du siècle et vraies lumières du monde, triomphent ensemble, l'un par la croix, l'autre par le glaive; ceints du laurier de la victoire., ils font leur entrée au sénat de la vie.

    Bon Pasteur, ô Pierre, reçois maintenant avec clémence les vœux de ceux qui t'implorent; dénoue les liens du péché par cette puissance à toi confiée, qui pour tous ouvre ou ferme les cieux.

    Docteur illustre, ô Paul, forme nos mœurs, élève nos pensées par tes soins jusqu'au ciel, en attendant le jour où, le bien dans sa plénitude étant devenu notre partage, tout l'imparfait disparaîtra.

    Double olivier où coule la sève d'un unique amour, tous deux rendez-nous dévoués à la foi, fermes dans l’espérance, et, sur toutes choses, pleins de la double charité découlant de sa source; après la mort de cette chair, obtenez-nous de vivre.

    Soit à la Trinité gloire éternelle, honneur, puissance et joie, en l’Unité qui garde l'empire, depuis lors et maintenant, dans les siècles sans fin.

    Amen.

    O Paul, à vous aujourd'hui nos vœux! Etablis heureusement sur la pierre qui porte l'Eglise, pourrions-nous oublier celui dont les travaux, plus que ceux d'aucun autre (8), ont amené les Gentils nos pères à composer la cité sainte? Sion, la bien-aimée des premiers jours, a rejeté la pierre, et s'est brisée contre elle (9): quel est le mystère de cette autre Jérusalem descendue des cieux (10), dont cependant tous les matériaux furent tirés des abîmes? Leurs inébranlables assises proclament la gloire de l'architecte sage (11) qui les posa sur la pierre d'angle: elles-mêmes pierres sans prix, et dont l'éclat dépasse incomparablement la splendeur des parures de la fille de Sion. Qui vaut à la nouvelle venue cette beauté, ces honneurs d'Epouse (12)? comment les fils de la délaissée sont-ils sortis des retraites impures où leur mère habitait, en la compagnie des dragons et des léopards (13)? La voix de l'Epoux s'est fait entendre, et elle disait: «Viens, ma fiancée, viens du Liban; descends des sommets d'Amana, des hauteurs de Sanir et d'Hermon» (14). Pourtant, de sa personne sacrée, l'Epoux, quand il vivait, ne quitta point l'antique terre des promesses, et sa voix mortelle ne pouvait parvenir à celle qui habitait au delà des confins de Jacob. O Paul, vous l'avez dit: comment donc invoquer, comment croire celui qu'on n'a pas entendu (15)? Mais, à qui sait votre amour de l'Epoux, il suffit, pour enlever toute crainte, que vous-même, ô Apôtre, ayez signalé le problème.

    Nous chantions, au jour de l'Ascension triomphante, et c'était la réponse: Quand la beauté du Seigneur s'élèvera par delà les cieux, il montera sur la nue, et l'aile des vents sera son coursier rapide, et, vêtu de lumière, d'un pôle à l'autre il parcourra les cieux, faisant ses dons aux fils des hommes (16). La nuée, l'aile des vents portant aux nations le message de l'Epoux, c'était vous, ô Paul, choisi d'en haut plus spécialement que Pierre lui-même pour instruire les gentils, ainsi qu'il fut reconnu, et par Pierre, et par Jacques et Jean, ces colonnes de l'Eglise (17). Qu'ils furent beaux vos pieds, quand, sortant de Sion, vous apparûtes sur nos montagnes, et dîtes à la gentilité: «Ton Dieu va régner» (18). Qu'elle fut douce votre voix, murmurant à l'oreille de la pauvre abandonnée le céleste appel: «Ecoute, ô ma fille, et vois, et incline l'oreille de ton cœur» (19).

    Quelle tendre pitié vous témoigniez à celle qui, si longtemps, vécut étrangère à l'alliance, sans promesse, sans Dieu dans ce monde (20)!

    Et cependant elle était loin (21), celle qu'il fallait amener si près du Seigneur Jésus, qu'elle ne formât plus avec lui qu'un seul corps (22)! Vous connûtes, en cette œuvre immense, et les douleurs de l'enfantement (23), et les soins de la mère allaitant son nouveau-né (24); vous dûtes porter les longs délais de la croissance de l'Epouse (25), éloigner d'elle toute tache (26), l'illuminer progressivement des clartés de l'Epoux (27): jusqu'à ce qu'enfin, affermie dans l'amour (28), et parvenue à la mesure du Christ même (29), elle fût vraiment sa gloire (30), et pût par lui être remplie de toute la plénitude de Dieu (31). Que de labeurs pour conduire cette nouvelle création, du limon primitif (32), au trône de l'Adam céleste, à la droite du Père (33)! Souvent, repoussé, trahi, mis aux fers (34), méconnu dans les sentiments les plus délicats de votre cœur d'Apôtre (35), vous n'eûtes pour salaire que d'indicibles angoisses et des souffrances sans nom. Mais la fatigue, les veilles, la faim, le froid, le dénuement, l'abandon, violences ouvertes, attaques perfides, dangers de toutes sortes (36), loin de l'abattre, excitaient votre zèle (37); la joie surabondait en vous (38); car ces souffrances étaient le complément de celles mêmes que Jésus avait endurées (39), pour acheter l'alliance que depuis si longtemps l’éternelle Sagesse ambitionnait de conclure (40). Comme elle vous n'aviez qu'un but, où passaient toute votre force et votre douceur (41): sur le pavé poudreux des voies romaines, au fond des mers où vous jetait la tempête, à la ville, au désert, au troisième ciel où vous portait l'extase, sous les fouets des Juifs ou le glaive de Néron (42), gérant partout l'ambassade du Christ (43), vous jetiez à la vie comme au trépas, à toutes les puissances de la terre et des cieux, le défi d'arrêter la puissance du Seigneur (44), ou son amour (45) qui vous soutenait dans la grande entreprise. Et, comme sentant le besoin d'aller au-devant des étonnements que pouvait susciter l'enthousiasme de votre grande âme, vous lanciez aux nations ce cri sublime: «Taxez-moi de folie, mais, par pitié, supportez-moi: je suis jaloux de vous, jaloux pour Dieu! C'est qu'en effet, je vous ai fiancées à l'unique Epoux: laissez-moi faire que vous soyez pour lui une vierge très pure!» (46).

    Hier, ô Paul, s'est consommée votre œuvre: ayant tout donné, vous vous êtes donné par surcroît vous-même (47). Le glaive, abattant votre tête sacrée, achève, comme vous l'aviez prédit, le triomphe du Christ (48). La mort de Pierre fixe en son lieu prédestiné le trône de l'Epoux; mais c'est à vous surtout que la gentilité, prenant place comme Epouse à sa droite (49),doit de pouvoir dire en se tournant vers la Synagogue sa rivale: «Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem; c'est pourquoi le Roi m'a aimée, et m'a choisie pour reine» (50).

    Louange donc à vous, ô Apôtre, et maintenant et toujours! l'éternité ne saurait épuiser notre reconnaissance à nous, nations. Achevez votre œuvre en chacun de nous pour ces siècles sans fin; ne permettez pas que, par la défection d'aucun de ceux qu'appelait le Seigneur à compléter son corps mystique, l'Epouse soit privée d'un seul des accroissements sur lesquels elle pouvait compter. Soutenez contre le découragement les prédicateurs de la parole sainte, tous ceux qui, par la plume ou à un titre quelconque, poursuivent votre œuvre de lumière; multipliez les vaillants apôtres qui reculent sans fin les limites de la région des ténèbres sur notre globe. Vous promites autrefois de rester avec nous, de veiller toujours au progrès de la foi dans nos âmes, d'y faire germer sans fin les très pures délices de l'union divine (51). Tenez votre promesse; en allant à Jésus, vous n'en laissez pas moins votre parole engagée à tous ceux qui, comme nous, ne purent ici-bas vous connaître (52). Car c'est à eux que, par l'une de vos Epîtres immortelles, vous laissiez l'assurance de pourvoira «consoler leurs cœurs, les ordonnant dans l'amour, versant en eux dans sa plénitude et ses richesses immenses la connaissance du mystère de Dieu le Père et du Christ Jésus, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science» (53).

    Dans cette saison du Cycle où règne l'Esprit qui fait les saints (54), faites comprendre aux chrétiens de bonne volonté que leur seul baptême suffit à les investir de cette vocation sublime, où trop souvent ils ne voient que la part du petit nombre. Puissent-ils pénétrer la grande, et pourtant si simple notion, que vous leur donnez du mystère où réside le principe le plus universel, le plus absolu de toute vie chrétienne (55): ensevelis avec Jésus sous les eaux, incorporés à lui par le seul fait, comment n'auraient-ils pas tout droit, tout devoir, d'être saints, de prétendre s'unir à Jésus dans sa vie comme ils l'ont fait dans sa mort? «Vous Êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu» (56), disiez-vous à nos pères. Ce que vous proclamiez pour tous alors sans distinction, répétez-le à tous, ô grand Apôtre! Docteur des nations, ne laissez pas dévier en elles la lumière, au grand détriment du Seigneur et de l'Epouse.
    -----------------------------------------------------------------------
    NOTE

    1. Menées, 30 juin.

    2. Gen. XLIX, 27

    3. De nouveau, nous ne saurions mieux faire que d'emprunter les traits qui suivent à notre Père et Maître, en son ouvrage: Sainte Cécile et la société romaine aux deux premiers siècles.

    4. Sermon sur l'unité.

    5. De fuga sua, XVIII

    6. Homil. VIII.

    7. II Tim.

    8. I Cor. XV, 10.

    9. Rom. IX, 32.

    10. Apoc. XXI, 2.

    11. I Cor. III, 10.

    12. Apoc. XXI, 2.

    13. Cant. IV, 8.

    14. Ibid.

    15. Rom. X, 14.

    16. Répons des Mat. de l'Asc.

    17. Gal. II, 7-9.

    18. Isai. LII, 7.

    19. Psalm. XLIV, 11.

    20. Eph. II, 12.

    21. Ibid. 13.

    22. Ibid. I, 23.

    23. Gal. IV, 19.

    24. I Cor. III, 1-2.

    25. Eph. IV, 11.

    26. Ibid. V, 27.

    27. II Cor. III, 18.

    28. Eph. III, 17.

    29. Ibid. IV, 13.

    30. Ibid. V, 23; I Cor. XI, 7.

    31. Eph. III, 19.

    32. Gen. II, 7.

    33. I Cor XV, 45-50; Eph. I, 20; II, 6.

    34. II Tim. II, 9.

    35. I Cor. IV, IX; II Cor. I, II, VI, X, XII, 11-21; Gal. IV, 11-20; Philipp. L, 15-18; II Tim. IV, 9-16; etc.

    36. II Cor. XI.

    37. Ibid. XII, 10.

    38. Ibid. VII, 4.

    39. Col. I, 24; Eph. V, 25.

    40. Eph. III, 8-10.

    41. Sap. VIII, 1.

    42. II Cor. XI, XII.

    43. Ibid. VI, 20: Eph. VI, 20.

    44. II Cor. XIII, 3.

    45. Rom. VIII, 35-38.

    46. II Cor.II, XI, 1-2.

    47. Ibid. XII, 15.

    48. Philipp. I, 20.

    49. Psalm. XLIV, 10.

    50. Cant I, 4; IV, 8.

    51. Philipp. I, 25-26.

    52. Col. II, 1.

    53. Ibid. 2-3.

    54. Rom. VIII.

    55. Rom. VI.

    56. Col. III. 3.

  3. #3
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    Mattia Preti, S. Pietro e S. Paolo condotti al martirio, Chiesa dei gesuiti, La Valletta

    Tintoretto, Martirio di S. Paolo, 1556 circa, Madonna dell'Orto, Venezia

  4. #4
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    Alessandro Algardi, Decapitazione di S. Paolo, 1650 circa, San Paolo Maggiore, Bologna

    Antoniazzo Romano, Madonna in trono con Bambino e Santi (SS. Paolo e Francesco), 1487, Galleria Nazionale d'Arte Antica, Roma

    Domenico Beccafumi, S. Paolo, 1515 circa, Museo dell'Opera della Metropolitana, Siena

    Cima da Conegliano, Madonna con Bambino in trono e Santi (SS. Pietro, Romualdo, Benedetto e Paolo), 1495-97, Staatliche Museen, Berlino

    Cima da Conegliano, S. Giovanni Battista e Santi (SS. Pietro, Marco, Girolamo e Paolo), 1491-92, Madonna dell'Orto, Venezia

    Domenico Ghirlandaio, Madonna con Bambino in trono e Santi (SS. Pietro, Clemente, Sebastiano e Paolo), 1479 circa, Duomo San Martino, Lucca

  5. #5
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    El Greco, L'apostolo Paolo, 1610-14, Museo de El Greco, Toledo

    Masaccio, S. Paolo, 1426, Museo Nazionale, Pisa

    Michelangelo Buonarroti, S. Paolo, 1503-04, Duomo, Siena

    Pierre Etienne Monnot, S. Paolo, 1708-18, Basilica di San Giovanni in Laterano, Roma

  6. #6
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    Raffaello Sanzio, Madonna con Bambino in trono e Santi (SS. Giovannino, Pietro, Caterina d'Alessandria, Cecilia e Paolo), 1504-05, Metropolitan Museum of Art, New York

    Raffaello Sanzio, S. Paolo dinanzi al Proconsole dell'isola di Pafo, 1515-16, Victoria and Albert Museum, Londra

    Raffaello Sanzio, S. Paolo predica in Atene, 1515-16, Victoria and Albert Museum, Londra

    Harmenszoon van Rijn Rembrandt, L'Apostolo Paolo, 1635, Kunsthistorisches Museum, Vienna

    Harmenszoon van Rijn Rembrandt, Autoritratto come l'Apostolo Paolo, 1661, Rijksmuseum, Amsterdam

    Harmenszoon van Rijn Rembrandt, L'Apostolo Paolo al suo scrittoio, 1629-30, Germanisches Nationalmuseum, Norimberga

  7. #7
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    Giovanni Serodine, Partenza dei SS. Pietro e Paolo verso i rispettivi luoghi di martirio, 1625-26, Galleria Nazionale d'Arte Antica, Roma

    Nicolas Tournier, S. Paolo, 1625-26, Musée des Augustins, Tolosa

    Marco Zoppo, Madonna in trono con Bambino e Santi (SS. Giovanni Battista, Francesco, Paolo e Girolamo), 1471, Staatliche Museen, Berlino

    Marco Zoppo, S. Paolo, 1468 circa, Ashmolean Museum, Oxford

    Vittore Carpaccio, S. Paolo, 1520, Chiesa di S. Domenico, Chioggia

  8. #8
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    Jean Restout, Miracoli di S. Paolo ad Efeso, 1693, Musée des Beaux Artes, Rouen

    Pompeo Girolamo Batoni, S. Paolo, XVIII sec., Basildon Park, Berkshire

  9. #9
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    Secondo gli esperti, San Paolo è stato in Spagna

    Conclusioni del Congresso Internazionale “Paolo, Fruttuoso e il cristianesimo primitivo”

    di Miriam Díez i Bosch


    TARRAGONA, martedì, 8 luglio 2008 (ZENIT.org).- Trenta teologi e storici di Europa e America si sono riuniti recentemente a Tarragona (www.arquebisbattarragona.org) per valutare se l'apostolo Paolo si sia recato o meno in Spagna, concretamente nell'antica Tarraco dell'Ispania, oggi Tarragona.

    Il Congresso Internazionale si è svolto dal 19 al 21 giugno nella città catalana sul tema “Paolo, Fruttuoso e il cristianesimo primitivo a Tarragona (secoli I-VIII)”.

    I partecipanti all'incontro hanno basato la storicità della predicazione di San Paolo nella città, la più importante dell'Ispania romana, a partire dalla prima testimonianza scritta della comunità cristiana di Tarraco: gli Atti del martirio di San Fruttuoso, il più antico documento di questo tipo prodotto dal cristianesimo nella Penisola iberica.

    Sono state affrontate anche le argomentazioni di coloro che si mostrano scettici di fronte a questo viaggio dell'apostolo. Una delle chiavi per chiarire la questione è la Legge penale romana.

    Secondo la legislazione dell'epoca, l'imperatore poteva condannare un accusato alla pena dell'esilio mediante la formula della “deportatio” o della “relegatio”. In ogni caso, la persona esiliata perdeva i propri beni e, se era cittadino romano, poteva perdere anche la cittadinanza.

    La Prima lettera di Clemente, la fonte più antica su un viaggio di Paolo “al limite dell'Occidente”, vale a dire in Ispania, afferma che Paolo fu esiliato.

    Le altre fonti dei secoli I e II (Seconda lettera di Timoteo, Atti di Pietro e Canone di Muratori) si limitano a suggerire o ad affermare direttamente che Paolo visitò l'Ispania.

    I precedenti dei due figli di Erode, Archelao e Antipa, che vennero esiliati in Gallia e in Ispania, rafforzano la possibilità che anche Paolo sia stato condannato all'esilio in un luogo delle province ispaniche.

    La Tarraco romana, per la sua condizione di capitale di provincia e di città commerciale e amministrativa e per il fatto di essere il porto naturale di collegamento dell'Ispania con Roma, “ha molte possibilità di essere il luogo in cui Paolo venne esiliato”, si legge nelle conclusioni del Congresso.

    Il professor Rainer Riesner (dell'Università di Dortmund, Germania) riassume il dibattito in questo modo: “E' molto probabile che Paolo si sia recato in Ispania alla fine della sua vita ed è possibile che Tarragona fosse il luogo del suo soggiorno, visto che è la città che ha più elementi a suo favore. Altri luoghi dell'Ispania sono molto ipotetici”.

    Non mancano inoltre ragioni teologiche a favore della missione di Paolo in Ispania: nel capitolo 15 della Lettera ai Romani, Paolo si presenta come colui che deve compiere la sua missione in base alle profezie di Isaia, soprattutto quella che viene riferita in Isaia 66,19 (l'arrivo della salvezza alle isole lontane). Qui si dice anche che Paolo considera terminata la sua missione in Oriente e che quella in Ispania, la più lontana delle terre d'Occidente, sarà il compimento definitivo del disegno divino.

    Dall'altro lato, lo stesso San Paolo (in 2 Timoteo 4, 6-8.17-18) afferma: “Il Signore (...) mi ha dato forza, perché per mio mezzo si compisse la proclamazione del messaggio e potessero sentirlo tutti i Gentili”, affermazione che, tenendo conto della peculiare idiosincrasia dell'apostolo, non avrebbe osato formulare se non avesse raggiunto tutti i suoi obiettivi, incluso il famoso viaggio in Ispania.

    Il cristianesimo sembra pienamente consolidato a Tarragona nel 259, a causa della selettiva persecuzione decretata al tempo degli imperatori Valeriano e Galliano. Come il Vescovo di Roma, Papa Sisto, e il Vescovo di Cartagine, San Cipriano, Fruttuoso, Vescovo di Tarragona, cadde vittima del decreto imperiale.

    Fruttuoso e i suoi due diaconi Augurio ed Eulogio sono i protomartiri ispanici. Gli Atti del loro martirio danno fede all'esistenza di una comunità ben strutturata, con impulso missionario e ben accetta dalle varie classi sociali di Tarraco.

    Il martirio di Fruttuoso sarà riflesso in un'omelia di Sant'Agostino di Ippona e in un inno del poeta ispanico Prudencio. La testimonianza del suo martirio segna un punto decisivo nella crescita della Chiesa di Tarragona, osservabile soprattutto nei secoli IV e V.

    Le basiliche e le necropoli paleocristiane, insieme al mausoleo di Centcelles (IV secolo), mostrano come la fede cristiana fosse penetrata nel tessuto cittadino e stesse diventando il credo maggioritario. Anche la sede romana riconoscerà – con la prima bolla papale conosciuta – la funzione primaziale dell'Arcivescovo di Tarragona. La Chiesa della città elaborerà inoltre durante l'epoca visigota libri liturgici propri, come il cosiddetto Oracional de Verona.

    La ricerca sul viaggio dell'apostolo Paolo in Ispania permette di affermare che, “probabilmente, è una Chiesa apostolica”, com'è stato constatato.

    Il Congresso si inserisce nell'Anno Giubilare di San Fruttuoso, che terminerà il 21 gennaio 2009.

    [Traduzione dallo spagnolo di Roberta Sciamplicotti]

    Fonte: Zenit, 8.7.2008

  10. #10
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    Le tracce di San Paolo sull'isola di Malta



    La grotta del naufragio di san Paolo a Malta è un antico e veneratissimo santuario, che per secoli fu curato dai Cavalieri di Malta e che, ancora oggi, è molto visitato. L'Apostolo delle Genti navigava verso Roma con altre 275 persone e in seguito al terribile naufragio stette qui per tre mesi (Atti, capp. 27-28). Questa grotta fuori le mura venne adoperata dall'apostolo come oratorio dove pregava, predicava la parola di Dio, celebrava l'Eucaristia, e fondava e formava la prima comunità cristiana dell'isola.
    Riportiamo un articolo, pubblicato dalla rivista Radici Cristiane, di mons. John Azzopardi, curatore del museo Wignacourt di Rabat-Malta.

    La Grotta di San Paolo a Rabat-Malta

    di mons. John Azzopardi

    (curatore del Museo Wignacourt, Rabat-Malta)

    "Locus iste in quo Ecclesia fundata est, Sanctus est, et valde devotus quia in eo divus Paulus habitavit, et saepe Verbum De praedicavit, ecclesia est tota in saxo positam ex qua fideles quotidie fragmenta eripiunt quae dicunt adversus omnia venena prodesse si aqua immista bibatur; hanc gratiam in honorem divi Pauli fuisse concessam illi saxo permagno in quo ipse habitavit, ita mirabilis est Deus in sanctis suis".
    Con queste parole il Visitatore Apostolico mons. Pietro Dusina descriveva la chiesa Parrocchiale di San Paolo locata extra moenia dell'antica "civitas" di Malta, che visitò il sabato 22 gennaio 1575.
    Mons. Dusina era stato mandato a Malta da Papa Gregorio XIII per promuovere l'attuazione dei decreti del Concilio di Trento e delle successive costituzioni apostoliche. Con la sua visita apostolica, comincia veramente il movimento della Contro-Riforma nelle nostre isole.

    Culla del cattolicesimo maltese

    Il sito di questa chiesa parrocchiale al tempo di mons. Dusina era una grotta sotterranea che da tempo immemorabile era venerata dal popolo maltese come il luogo santificato colla presenza dell'Apostolo Paolo, il quale aveva naufragato in Malta nell'inverno dell'anno 60 d.C.
    L'Apostolo delle Genti navigava verso Roma con altre 275 persone e in seguito al terribile naufragio stette qui per tre mesi (Atti, capp. 27-28). Questa grotta fuori le mura venne adoperata dall'apostolo come oratorio dove pregava, predicava la parola di Dio, celebrava l'eucaristia, e fondava e formava la prima comunità cristiana dell'isola.
    Secondo alcuni sarebbe anche il luogo in cui questo civis romanus, che aveva fatto ricorso per essere giudicato dall'imperatore romano dopo che era stato arrestato dai giudei a Gerusalemme, pernottava prima di mettersi in viaggio verso Roma.

    Centro di pellegrinaggi

    Questa grotta-chiesa, già menzionata in un documento vescovile del 1366 come ecclesia sancti Pauli de cripta, era la chiesa parrocchiale della zona dell'antica civitas di Malta. I bizantini e dopo di loro gli arabi avevano rinchiuso fra le mura l'area dell' antica civìtas. Questi chiamarono la parte entro le mura Mdina e la parte esterna Rabat, ma la grotta-chiesa fungeva da parrocchia per l'intera zona.
    II suo rettore si denominava "cappellano maggiore" e più tardi "arciprete". Con l'aumento della popolazione, verso il 1578, sopra la grotta venne costruita una chiesa ben più grande che conservò al suo interno l'accesso diretto alla santa grotta. La sede parrocchiale (con fonte battesimale, santi olii e Santissimo) venne dunque trasferita alla chiesa di sopra.
    Da tempi remoti fino a oggi, la grotta è stata un centro di devozione e di pellegrinaggi tanto di maltesi che di forestieri, arrivati a Malta per visitarla e guadagnare le indulgenze annesse alla sua visita. Oppure per farsi seppellire nello spazioso cimitero contiguo che godeva degli stessi privilegi del Campo Santo di Roma.
    Così attestano non solo i documenti ecclesiastici ma anche gli scrittori che descrivevano l'isola di Malta (come Jean Quintin nel 1536) e specialmente i numerosi autori dei libri di viaggio, cattolici o protestanti, come Hieronymus Megiser (1588), Michael Heberer von Bretten (1585), Samuel Kiehel (1600), Andre' de Thevet (1575) ed altri.

    L'Ordine di Malta e la grotta

    La presenza dell'Ordine dei Cavalieri di San Giovanni in Malta (1536-1798) garantiva ai visitatori dell'isola un senso di maggiore protezione e sicurezza di fronte alle incursioni dei turchi, molto frequenti nei secoli precedenti. Venivano a Malta per visitare la Grotta non solo pellegrini e viaggiatori ma anche tanti nobili europei interessati all'Ordine e desiderosi di divenirne cavalieri.
    Nel settembre 1584 don Gianandrea Doria, Generalissimo dell'Armada spagnola, con una parte della sua flotta fece una prestigiosa visita alla Grotta accompagnato da tutta la Cavalleria dell'isola. È interessante verificare come, forse a causa del movimento protestante, mentre diminuiva l'interesse per altri santuari internazionali come Santiago de Compostela, cresceva l'interesse per la Grotta di Malta, motivato anche dalla presenza nell'isola dell'Ordine Gerosolimitano.
    Nei primi due decenni del Seicento contribuirono sostanzialmente alla promozione della Sacra Grotta e all'organizzazzione a livello internazionale del culto paolino in Malta due personaggi, lo spagnolo Juan Benegas de Córdoba, conosciuto come l'eremita della Grotta di San Paolo (che visse a Malta dal 1599 al 1624) ed il Gran Maestro francese dell'Ordine Gerosolimitano, Fra Aloph de Wignacourt (che resse l'Ordine dal 1601 al 1622).

    Due figure chiavi per la Grotta

    Juan Benegas, il pio eremita, innamorato della Sacra Grotta e volendo promuoverla a centro internazionale di culto, riuscì a ottenerne la cura, separandola dalla sovrastante chiesa parrocchiale.
    A questo scopo racimolò cospicui fondi per abbellirla, acquistò terreni contigui destinati a nuove costruzioni, arricchì il santuario con donazioni di preziosissime reliquie e paramenti sacri (cose tutte molto care alla cultura della ControRiforma) e ottenne la concessione di speciali indulgenze per i pellegrini. Organizzò pure grandi pellegrinaggi con la partecipazione delle autorità ecclesiastiche della Diocesi e dell'Ordine, elevò archi trionfali, fece sfilate e processioni con tanto di musica e di cavalleria.
    Dopo avere fallito alcuni tentativi ma comunque molto desideroso di assicurare la continuazione e ulteriore promozione del culto della Grotta, l'eremita riuscì alcuni anni prima a lasciare Malta e a cedere la Grotta con tutti gli acquisti e arricchimenti al Gran Maestro Aloph de Wignacourt. Questi già prima aveva aiutato l'eremita con raccomandazioni, sussidi e mettendo a disposizione anche le galere dell'Ordine per il trasporto di persone e cose. Questa cessione ebbe l'approvazione della Santa Sede.

    Una comunità addetta al culto

    Al fine di consolidare questa devozione, il Gran Maestro fondò un Collegio di cappellani addetti alla Sacra Grotta. Essi dovevano praticare una vita comunitaria sotto la giurisdizione temporale del Gran Maestro e spirituale del Gran Priore dell'Ordine, che comprendeva l'obbligo della recita quotidiana dell'Officio divino e di celebrare diverse Messe al giorno.
    Il Gran Maestro garantì che la fondazione venisse dotata di sufficienti mezzi finanziari provenienti da terreni comprati all'isola di Gozo, affinché i frati collegiali potessero continuare a promuovere il culto del luogo santo e ad accrescerne il patrimonio artistico. La Grotta divenne così una Collegiata Gerosolimitana, dove la preghiera era continua anche se si dovette limitare il movimento dei visitatori a persone illustri.
    Il programma così ben formulato da Benegas-Wignacourt era vantaggioso per la Grotta in quanto l'Ordine, forte della sua rete di legami internazionali e di risorse adeguate, era in grado di promuovere il luogo in modo molto degno.
    D'altra parte, l'acquisto della Grotta offriva all'Ordine Gerosolimitano la possibilità di avere sotto la sua giurisdizione un santuario apostolico di portata internazionale, cosa molto gradita nella cultura della Contro-Riforma.
    Di più, promuovendo un santuario così caro al popolo maltese, legato alle origini della sua identità cristiana, l'Ordine fece un'opera graditissima: i maltesi erano fieri di vedere la Grotta di San Paolo più curata e abbellita.
    L'Ordine Gerosolimitano, pur sempre un ente straniero, riuscì, ma non senza una forte opera diplomatica e con l'aiuto di amici come l'eremita Benegas, a scorporare la Grotta di San Paolo dalla sovrastante chiesa parrocchiale (solo nel 1964 furono riunite nuovamente).
    La parrocchia di Rabat era da secoli legata alla stessa Cattedrale dentro le mura. Ovvio allora che le reazioni dell'arciprete e del Capitolo della cattedrale, indirettamente anche del vescovo, siano state molto negative. Come negativa fu la reazione alla cessione della Grotta a favore dell'Ordine Gerosolimitano.

    "Questo posto muove il cuore"

    Ma proprio perché la Grotta di san Paolo era locata extra muros (quindi in una zona più vulnerabile alle incursioni barbariche, specialmente nei primi del Seicento) e perché la Cattedrale intra muros si trovava in una fase di grandi riforme e abbellimenti che consumavano tutte le risorse finanziarie, comprese le generose donazioni dei capitolari, veniva a mancare alla Grotta, cara a tutti, la possibilità di essere curata e promossa come meritava.
    L'Ordine sfruttò meravigliosamente questa circostanza anche per il fatto che, con l'acquisto della Grotta, esso ottenne un punto fisso vicino alla vecchia capitale, sede del vescovato e della nobiltà maltese. Fiero di tale prezioso acquisto, l'Ordine cercava di organizzare nel migliore dei modi possibili la diffusione del culto del sacro luogo dentro e fuori di Malta.
    I celebri visitatori del Grand Tour non mancarono di visitare la Grotta. Essa iniziava a essere indicata nella cartografia, o incisa e pubblicata nelle relazioni di viaggio. Tra i visitatori illustri possiamo menzionare il gesuita Athanasius Kircher, l'inquisitore Fabio Chigi (futuro Papa Alessandro VII), Jean Coppin, Hieronymus Welsch, Wilhelm Schellinks, Jean Houel, Bartolomé Pancorbo de Ayala y Guerra e molti altri. Ecco come Pancorbo descrive la Sacra Grotta : «essendoci in silenzio si sente come una confusa voce, che causa un dolce movimento... Rendiamo grazie a Dio che è ammirabile nei suoi santi».

    La Grotta ai giorni nostri

    Anche dopo l'espulsione dell'Ordine Gerosolimitano da Malta nel 1798 ad opera di Napoleone, i successivi governi poterono conservare - grazie alla preveggente fondazione del Gran Maestro Wignacourt che acquistò molti terreni nell'isola di Gozo - un congruo numero di sacerdoti addetti al culto della Grotta. Quindi, il movimento di quotidiana preghiera con messe e officio divino continuò ininterrotto.
    Col recente flusso di turisti, la Grotta è frequentata non solo come luogo d'interesse storico ed archeologico, ma anche come centro di preghiera dove i sacerdoti che accompagnano i gruppi di pellegrini possono celebrare la Messa del Naufragio di San Paolo a Malta.
    Accanto alla Grotta, nel collegio dove per due secoli e mezzo risiedevano i cappellani dell'Ordine addetti alla Grotta, si è sviluppato un museo con numerose opere d'arte che hanno come oggetto particolarmente il culto di San Paolo. I turisti e pellegrini possono ugualmente visitare sotto lo stesso collegio un interessante complesso di catacombe.
    Il più illustre visitante della grotta in tempi recenti è stato S.S. Giovanni Paolo Il nel maggio del 1990. L'indizione dell'anno Paolino (29 giugno 2008-29 giugno 2009) promulgato da S.S. Benedetto XVI ci incoraggia ad aumentare i nostri impegni per presentare nel miglior modo possibile la Grotta di San Paolo quale centro di preghiera e vera radice della nostra identità cristiana.

    Radici Cristiane, Luglio 2008, fasc. n. 36

    FONTE

 

 
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