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    Predefinito Europe : la voie de droite

    Au cours des derniers jours de la semaine dernière, des représentants des trois formations identitaires se sont rencontrés en Carinthie, fief de Jörg Haider, pour décider de mettre leurs efforts en commun pour défendre une Europe des libertés, contre les censures et contre le bureaucratisme tentaculaire qui tentent de les supprimer, avec une rage obsessionnelle. Nous vous livrons ici les propositions de base d'Andreas Mölzer, directeur du journal Zur Zeit (Vienne), qui salue l'émergence de ce pôle des libertés dans une Europe de plus en plus livrée à l'arbitraire et aux menées sournoises et liberticides des centralisateurs démocrates-chrétiens, faux socialistes et faux libéraux, tous ennemis jurés de nos vieilles libertés traditionnelles, ancrées dans des siècles d'histoire qui, si elles reçoivent demain une vigueur nouvelle, pourraient très bien mettre fin à leurs pratiques vénales et anti-démocratiques.


    Europe : la voie de droite



    Quelles sont les valeurs que défendent les mouvements plébiscitaires d'émancipation, les groupes qui entendent conserver nos valeurs et les partis identitaires et patriotiques d'Europe?


    Positions suggérées par Andreas MÖLZER, directeur du journal Zur Zeit (Vienne)


    I. Identité et pluralité des cultures


    - La richesse intellectuelle et spirituelle de l'Europe repose sur la pluralité des nations et des cultures, résultats d'une croissance historique et organique. L'objectif premier de toute politique identitaire est de maintenir cette pluralité et de lui impulser un développement qui fasse sens.

    - Dans cette optique, il convient d'empêcher le nivellement culturel, linguistique et ethnique, l'émergence d'un "melting pot" et la destruction des nations européennes porteuses, chacune, d'une culture spécifique, produit d'une croissance organique; ce nivellement et cette destruction s'opèreraient par une immigration à laquelle on n'opposerait aucune barrière.

    - Les nations européennes, toutes porteuses d'une culture spécifique, ont un droit inaliénable de façonner leur avenir en conservant leur identité propre, en toute autonomie mais unies et fraternellement solidaires, égales en droit et en dignité, au sein d'une nouvelle communauté européenne.


    II. Famille et communauté solidaire


    - Nous considérons que la famille est la cellule de base irremplaçable de la société; de ce fait, elle a besoin de la protection et d'un soutien, aussi important que possible, de la part de la société. En particulier, l'éducation des enfants mérite le plus haut respect et un soutien financier.

    - La famille est la base d'une communauté solidaire, qui se reproduit par le truchement de ses propres enfants et qui, par l'entremise d'un contrat inter-générationnel, garantit la sécurité sociale. L'immigration ne peut remplacer en aucun cas la politique familiale pro-nataliste, car une société multi-ethnique, faite de multiples ghettos, fermés les uns aux autres, ne sera jamais en mesure de nous assurer l'émergence et la consolidation d'une communauté solidaire.

    - Les relations homosexuelles ne peuvent en aucune façon revendiquer d'être mise sur pied d'égalité avec le modèle familial traditionnel, car elles ne peuvent pas accomplir et réaliser la finalité éthique de ce modèle familial, c'est-à-dire l'éducation des enfants. Les couples sans enfant et les célibataires ont pour devoir de soutenir les familles qui éduquent leurs enfants dans le cadre d'une communauté pleinement solidaire, en acceptant, à cette fin, les mesures fiscales nécessaires.


    III. Démocratie et liberté


    - Le principe inaliénable de la souveraineté populaire ne peut être remis en question dans l'Europe intégrée ni par une bureaucratie anonyme et débordante ni par des lobbies incontrôlés ni par des forces qui resteraient occultes.

    - La démocratie a besoin de participation, d'implication des citoyens. Raison pour laquelle nous réclamons un degré élevé de démocratie directe, avec recours intensif à l'instrument référendaire. Nous réclamons également que la démocratie reste proche du citoyen, donc que les parlements régionaux, les diètes provinciales et surtout les parlements nationaux demeurent des institutions déterminantes, y compris dans l'Europe intégrée.

    - La démocratie réclame de se mobiliser en permanence pour la défense des droits fondamentaux et des libertés. C'est pourquoi nous militons en premier lieu pour la liberté d'opinion, laquelle ne pourra jamais être remise en question ni par des interdictions de penser ni par des tabous ni par l'exercice d'une terreur "vertuïste" ni par l'hypocrisie de la "political correctness".


    IV. Droit et ordre


    - Dans la libre société des citoyens que nous espérons voir advenir dans le futur, la sécurité intérieure est un objectif prioritaire. Nous exigeons que les organes de l'Etat agissent sans compromissions ni tergiversations contre toute entorse à l'ordre juridique, qu'il s'agisse de petits délits ou de criminalité organisée.

    - Nous nous insurgeons principalement contre la criminalité importée, qui va du scandale des trafics d'êtres humains aux trafics de stupéfiants, comme nous avons appris à la connaître dans l'actuelle société de migrations.

    - Les valeurs qui sous-tendent l'Etat libre de droit, de facture occidentale, doivent recevoir une priorité absolue par rapport aux conceptions de droit et aux us et coutumes qui ont été importés en Europe via l'immigration. Dans nos pays, les lois particulières de l'Islam, notamment qui conduisent à discriminer les femmes, ne peuvent recevoir aucune forme de validité; de même, l'éthique traditionnelle de l'Europe, par exemple en matière de protection des animaux, ne peut être remise en question par l'importation d'autres conceptions du droit.


    V. L'Europe et le monde


    - L'Europe, qui a été historiquement marquée par la philosophie grecque, par le droit romain, par le christianisme, par l'humanisme et l'idéologie des Lumières, doit, dans un monde difficile, devenir et rester un continent intégré où règnent la liberté et la paix, le bien-être et la sécurité.

    - L'Europe doit dès lors défendre en toute autonomie, et en pleine conscience, ses intérêts sur la scène internationale, même, s'il le faut, contre les Etats-Unis. Seule une Europe consciente de soi, indépendante et forte sera capable d'apporter son aide à tous les hommes qui vivent sur d'autres continents.

    - L'Europe n'est pas favorable à une guerre entre les civilisations. Elle ne peut dès lors pas permettre que cette guerre soit importée en Europe par une immigration à laquelle on n'aura mis aucune barrière. L'Europe est favorable à un dialogue des civilisations, de concert tant avec les Etats-Unis qu'avec le monde islamique et toutes les autres grandes aires de civilisation.
    "Sarà qualcun'altro a ballare, ma sono io che ho scritto la musica. Io avrò influenzato la storia del XXI secolo più di qualunque altro europeo".

    Der Wehrwolf

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    Thumbs up Europa, la via di destra

    Negli ultimi giorni della scorsa settimana, i rappresentanti di tre formazioni identitarie si sono incontrate in Carinzia, feudo di Jörg Haider, per decidere di mettere i loro sforzi in comune per la difesa di un Europa delle libertà, contro le censure e contro la burocrazia tentacolare che prova a strozzarle con una rabbia ossessiva. Vi comunichiamo le proposte di Andreas Mölzer, direttore del giornale Zur Zeit (Vienna), che saluta l’emergere di questo polo di liberta in un Europa che è sempre piu in mano all’arbitrio e alle volontà perfide e liberticide dei centralizatori democristiani, socialisti e liberali, tutti nemici delle nostre antiche libertà tradizionali, ancorate nei secoli della storia, che, se ricevono domani un vigore nuovo, potrebbero porre fine alle loro pratiche venali e anti democratiche.


    Europa, la via di destra


    Quali sono i valori difesi dai movimenti plebiscitari di emancipazione, dai gruppi che intendono conservare i nostri valori, e dai partiti identitari e dai patrioti d’Europa ?


    Posizioni suggerite da Andreas MÖLZER, direttore del giornale Zur Zeit (Vienna)


    I. Identità e pluralità delle culture



    - La richezza intelletuale e spirituale dell’Europa si fonda sulla pluraità delle nazioni e delle culture, risultate da una crescita storica e organica. Il primo obiettivo di ogni politica identitaria è di mantenere questa pluralità e di dargli l’impulso per un sviluppo coerente e fedele

    -In tale ottica, conviene impedire il livellamento culturale, linguistico e etnico, l’emergenza di un « melting-pot » e la distruzione delle nazioni europee, ognuna portatrice di una cultura specifica, prodotta da una crescita organica ; questo livellamento e questa distruzione sarebbero l’inevitabile risultato di un’immigrazione alla quale non verrebbe opposta nessuna barriera.

    - Le nazioni europee, tutte portatrici di una cultura specifica, hanno il diritto inallienabile di modellare il proprio avvenire conservando la propria identità, in tutta autonomia, ma unite e fraternamente solidali, uguali in diritti e dignità nell’ambito di una nuova comunità europea.



    II Famiglia e comunità solidale


    - Consideriamo la famiglia come la cellula di base, irimpiazzabile della società, e, come tale, ha bisogno della protezione e del sostegno importanti possibili, da parte della società. In particolare, l’educazione dei bambini merita il piu’ alto rispetto e piu alto sostegno finanziero.

    - La famiglia è la base di ogni comunità solidale, che si riproduce tramite i proprii bambini, e che, per via di un contratto inter-generazionale, garantisce sicurezza sociale. L’immigrazione non puo’ rimpiazzare in nessun caso una politica famigliale pro-natalista, perche una società multietnica, fatta di molteplici ghetti, chiusi gli uni agli altri, non sarà mai in misura di assicurare la crescita e la consolidazione di una comunità solidale.

    Le relazioni omossessuali non possono in alcun modo rivendicare di essere messi allo pari del modello famigliale tradizionale, perche non possono compiere e realizzare la finalità etica di questo modello famigliare, cioè l’educazione di figli. Le coppie senza bambini e i celibi hanno per dovere di sostenere le famiglie che educano i proprii bambini nel quadro di una società pienamente solidale, accettando a tale fine, le misure fiscali necessarie.


    III. Democrazia e libertà

    - Il principio inallienabile della sovranità popolare non puo’ essere rimesso in causa dall’Europa integrata, ne da una burocrazia anonima e invadente, ne da lobbies incontrollate, ne da forze occulte.

    - La democrazia ha bisogno di partecipazione, dell’implicarsi dei cittadini. Per questa raggione, chiediamo un alto livello di democrazia diretta, con riccorso massicio allo strumento referendario. Chiediamo anche che la democrazia resti vicina al cittadino, e dunque che i parlamenti regionali, le diete provinciali, e sopratutto i parlamenti nazionali restino istituzioni determinanti, anche nell’ambito dell’Europa integrata.

    - La democrazia chiede la costante mobilitazione per la difesa dei diritti fondamentali e delle libertà Per questo milltiamo in primo luoo per la libertà di opinione, laquale non potrà mai essere rimessa in causa ne con proibizioni di pensare, ne con tabu’, e con l’esercizio del terrore « virtutista », ne con l’ippocrisia della political correctness »


    IV Diritto e ordine

    - Nella società libera che speriamo per il futuro, la sicurezza interna è un obiettivo prioritario. Esigiamo che gli organi dello Stato agiscano senza compromissioni, ne tergiversazioni contro ogni piega all’ordine giuridico, sia che si tratti di piccoli delitti o di criminalità organizzata.

    - Insorgiamo principalmente contro la criminalità importata, che va dal scandalo del traffico di esseri umani a quello dei stupefacenti, e che le nostre società di migrazione ci hanno fatto conoscere.

    - I valori alla base dello Stato libero e di diritto, di stampo occidentale, devono ricevere una priorità assoluta in confronto alle concezioni, usanze e costumi importati in Europa con l’immigrazione. In nostri paesi, le leggi particolari dell’Islam, e specialmente quelle che portano a discriminare le donne, non possono ricevere nessuna forma di validità ; ugualmente, l’etica tradizionale europea, per esempio in materia di protezione degli animali, non puo’ essere rimessa in causa dall’importazione di altre concezioni giuridiche.


    V. L'Europa e il mondo

    -L’Europa, che è stata storicamente segnata dalla filosofia greca, dal diritto romano, dal cristianesimo, dall’umanismo, e dall’ideologia illuministica, deve, in un mondo difficile, diventare e rimanere un continente integrato dove regnano libertà e pace, benessere e sicurezza.

    - L’Europa deve allora difendere in tutta autonomia, e piena consapevolezza, i suoi interessi sulla scena internazionale, anche, se necessario, contro gli Stati Uniti. Solo un Europa consapevole di se-stessa, indipendente e forte sarà capace di portare il suo aiuto agli uomini che vivono sugli altri continenti

    - L’Europa non è favorevole ad una guerra tra civilizzazioni. Non puo’ quindi permettere che questa guerra sia importata in Europa tramite un’immigrazione alla quale non è stata posta nessuna barriera. L’Europa è favorevole ad un dialogo tra civilizzazioni, sia con gli Stati uniti, sia col mondo islamico e con tutte le altre grandi aree di civilizzazione.
    "Sarà qualcun'altro a ballare, ma sono io che ho scritto la musica. Io avrò influenzato la storia del XXI secolo più di qualunque altro europeo".

    Der Wehrwolf

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    Borghezio in Austria ospite di Haider
    ROMA - Oggi vicino a Klagenfurt, in Austria, si sono incontrati Mario Borghezio (Lega Nord), i rappresentanti del partito belga Vlaams Blok e quelli del Fpoe, il movimento politico fondato da Jorge Haider, il padrone di casa. All'ordine del giorno, secondo quanto dichiarato dal dirigente del Vaams Blok Ludo Leen, c'era il progetto di "illustrare le reciproche posizioni ed esaminare eventuali possibilità di cooperazione''.

    "Si è parlato della situazione politica in generale nei tre paesi, e in particolare è stato affrontato il tema dell'immigrazione - dichiara Leen - sul quale i tre partiti hanno molto in comune. E' importante - continua -capire cosa possiamo fare insieme, e se c'è spazio per una cooperazione tra le tre formazioni in futuro. Il prossimo incontro potrebbe svolgersi nel corso del prossimo autunno nelle Fiandre".

    Tra le possibilità di collaborazioni future Ludo Leen "non si sente di escludere" la presentazione di liste comune per le prossime elezioni europee: "Si tratta di scelte - puntualizza - che ognuno dei tre partiti deve prima valutare distintamente, per il momento anche su questo tema non ci sono elementi concreti".

    Mario Borghezio, da parte sua, ha voluto puntualizzare di aver partecipato all'incontro "a titolo personale", e ha voluto parlare soprattutto delle proprie impressioni su Haider: "Ho potuto constatare che è una figura politica molto interessante che sull'Europa, sull'immigrazione e altri temi ha una posizione molto lucida. Ho avuto modo di vederlo nel suo regno e di verificare che è molto amato dai cittadini - dichiara Borghezio - è stato ingiustamente demonizzato, In futuro si sentirà molto parlare di lui: sarà sicuramente uno dei leader quando si realizzerà l'Europa dei popoli e delle regioni
    "Sarà qualcun'altro a ballare, ma sono io che ho scritto la musica. Io avrò influenzato la storia del XXI secolo più di qualunque altro europeo".

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    PARTITI: CARINZIA, LEGA NORD E BLOK DA HAIDER

    (RadioRadicale.it) - Un esponente della Lega Nord, Mario Borghezio, e del belga Vlaams Blok e del FPOE di Joerg Haider si sono incontrati vicino a Klagenfurt (sud-est dell'Austria) ''per illustrare le reciproche posizioni ed esaminare eventuali possibilita' di cooperazione''.

    Lo ha detto oggi all'Ansa uno dei responsabili del settore informazione dell'ufficio di Bruxelles del Vlaams Blook, Ludo Leen.

    ''A rappresentare il nostro movimento - ha affermato Leen - erano presenti il presidente Frank Vanhecke ed uno dei principali dirigenti, Filip Dewinter, per la Lega Nord c'era Mario Borghezio, e per il Partito della Liberta' austriaco lo stesso Joerg Haider''.

    In merito ai temi affrontati, Leen ha detto che ''si e' parlato della situazione politica in generale nei tre paesi, ed in particolare e' stato affrontato il tema dell'immigrazione, sul quale i tre partiti hanno molto in comune''. ''E' importante capire cosa possiamo fare insieme, e se c'e' spazio per una cooperazione tra le tre formazioni in futuro''.
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    Austria, Haider: sogno di unire le destre europee
    Vienna, 20:47


    Il sogno del governatore della Carinzia, Joerg Haider, è quello di unire in una federazione la destra europea, in cooperazione, tra gli altri, con la Lega nord e il Vlaams Blok belga, in vista delle prossime elezioni europee del 2004. "Ci sono delle possibilità che ci mettiamo insieme a lavorare su una piattaforma o un programma comune", ha detto Haider alla radio austriaca.
    Una dichiarazione che giunge all'indomani dell'incontro fra le tre formazioni a Klagenfurt nella regione della Carinzia, dove per la Lega era presente, "a titolo personale", Mario Borghezio. "Sono sedotto - ha aggiunto Haider alla radio - dalla prospettiva di poter unire coloro che, come l'Fpoe in Austria, hanno subito delle grosse batoste nel corso degli anni passati".

    "Le ultime elezioni in Europa - ha continuato - hanno mostrato che i partiti populisti di destra, sebbene sconfitti, hanno in realtà formulato il programma della sinistra". Il governatore della Carinzia accarezza da tempo l'idea di federare i movimenti populisti dell'Ue: in giugno, nel congresso dell'Fpoe, si era definito "il padre del nuovo populismo di destra in Europa. (Red)
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    DOPO L’INCONTRO CON BORGHEZIO

    Haider cerca accordi con la Lega per le elezioni europee del 2004


    Un programma comune in vista delle elezioni europee del 2004. E’ il sogno di Jörg Haider, il leader nazionalista austriaco, per il suo partito e gli altri della destra populista europea. Tra cui la Lega Nord. «Vi sono delle possibilità che ci mettiamo insieme a lavorare su una piattaforma o un programma comune», ha detto alla radio austriaca dopo l’incontro di Klagenfurt a cui hanno partecipato dirigenti del partito di estrema destra belga Vlaams Blok e l’europarlamentare del Carroccio Mario Borghezio, seppure «a titolo personale». Il governatore della Carinzia accarezza da tempo l'idea di federare i movimenti populisti dell'Unione europea: in giugno, nel congresso del suo partito si era definito «il padre del nuovo populismo di destra in Europa».
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    Da "Il Manifesto"......
    Summit a casa di Haider
    Klagenfurt. A fare gli onori di casa Jörg Haider in persona, intorno al tavolo il leghista Mario Borghezio e una folta rappresentanza del partito dell'estrema destra belga, Vlaams Blok, riuniti «per illustrare le reciproche posizioni ed esaminare eventuali possibilità di cooperazione». Secondo Ludo Leen, portavoce a Bruxelles di Vlaams Blok, «si è parlato della situazione politica in generale nei tre paesi, e in particolare è stato affrontato il tema dell'immigrazione, sul quale i tre partiti hanno molto in comune. E' importante capire cosa possiamo fare insieme, e se c'è spazio per una cooperazione tra le tre formazioni in futuro». Di concreto, al termine dell'incontro «non c'è nulla». I punti su cui si concentra l'attenzione sono l'analisi dei risultati della partecipazione nei governi di centrodestra e la possibilità di fare liste di cartello comune in vista delle europee del 2004. Non è escluso che «un incontro come quello austriaco tra le tre formazioni si ripeta nel corso del prossimo autunno nelle Fiandre».
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    L'ascesa Del Neopopulismo In Europa
    di

    Marco Tarchi



    La riemersione di un iceberg

    Il notevole risultato conseguito dalla Fpö di Jörg Haider alle elezioni austriache dell’ottobre 1999 (26,9%, seconda solo ai socialdemocratici) e il suo successivo accesso al governo di Vienna grazie alla coalizione con il partito popolare (Övp) hanno riacceso i riflettori dell’attualità sul tema ricorrente dell’ascesa dell’estrema destra in Europa. Da almeno quindici anni questo fenomeno emerge periodicamente nei circuiti massmediali con improvvisa drammaticità, per scomparire dalle cronache con altrettanta immediatezza nel giro di pochi mesi. È stato così, tanto per citare gli esempi più eclatanti, con il Front national di Jean-Marie Le Pen, del quale, dopo l’inatteso successo alle elezioni europee del 1984 (11,2%, con 10 eletti), sono stati predette alternativamente marce trionfali verso il potere e definitive disfatte, e con i Republikaner tedeschi di Franz Schönhuber, che fecero rumorosamente ingresso nel parlamento di Strasburgo nel 1989 (6 seggi, grazie al 7,1% raccolto alle urne) salvo sgonfiarsi nell’arco di poco più di un anno (ottennero solo il 2,1% alle politiche dell’autunno 1990, le prime tenutesi nella Germania riunificata) e finire sorpassati persino in patria da un diretto concorrente, la Deutsche Volksunion di Gerhard Frey, assurta a nuovo spauracchio per i buoni risultati raccolti nelle elezioni regionali in Sassonia e nel Brandeburgo ma entrata quasi subito in stallo. Non diversamente sono andate le cose quando a tenere la scena sono stati altri partiti con caratteristiche analoghe: le formazioni "scioviniste" scandinave, autrici di estemporanei exploits prima in Danimarca (il Fremskridtsparti di Mogens Gilstrup) e poi in Svezia (Ny Demokrati) e in Norvegia (Fremskrittsparti), il British National Party, assurto a notorietà continentale per il solo fatto di aver conquistato un consigliere comunale nella piccola località di Millwall nel 1993, o il Vlaams Blok, che riscuote i favori di un fiammingo su otto, o ancora, poco prima che scoppiasse il caso Haider, l’Unione Democratica di Centro di Christoph Blocher, salita al secondo posto nelle preferenze dell’elettorato svizzero nelle consultazioni nazionali del 1999. Per non parlare poi dei fiumi di inchiostro versati quando in Italia, nel 1994, sono entrati simultaneamente a far parte della compagine governativa guidata da Silvio Berlusconi un partito che per quasi mezzo secolo aveva menato vanto delle proprie radici neofasciste, il Movimento sociale italiano non ancora rigeneratosi in Alleanza nazionale, e uno che gran parte degli osservatori stranieri collocavano a pieno titolo nella galassia della destra radicale populista, la Lega Nord.

    Ogni volta che una di queste formazioni – o qualcun’altra di analoga matrice – è uscita dall’anonimato, i meccanismi di allarme informativo sono entrati in funzione, segnalando la minaccia di un nuovo fascismo (o nazismo) in arrivo e individuandone le cause nello smarrimento psicologico che affliggerebbe alcuni settori meno "protetti" della popolazione nelle fasi di più accelerata trasformazione sociale, disseminando nelle loro fila frustrazioni, insicurezze, invidie e paure che possono essere tenute sotto controllo soltanto scaricandole su adeguati capri espiatori. In questa prospettiva, al successo elettorale dei partiti che vengono abitualmente definiti di estrema destra è stata assegnata la funzione di termometro delle tensioni sociali degenerate a livello patologico, e la loro capacità di attrazione è stata collegata alla propagazione di una "ideologia dell’odio e dell’esclusione" che vede nel diverso, nell’estraneo alla comunità di appartenenza, un bersaglio ideale. E poiché è tipico delle febbri presentarsi con accessi virulenti e inaspettati e procurare immediate apprensioni, salvo spegnersi dietro adeguato trattamento medico, ci si è in qualche modo rassegnati a veder riaffiorare di tanto in tanto sulla scena pubblica l’iceberg del cosiddetto estremismo nero, confidando nel suo puntuale scioglimento al calore dell’indignazione morale, o quantomeno in un suo netto ridimensionamento grazie a politiche di welfare mirate a tutelare le fasce rimaste ai margini della società del benessere.

    All’interno di queste coordinate possono essere riassunte gran parte delle reazioni che al fenomeno hanno opposto la stampa, i mezzi audiovisivi, le classi politiche di governo e di opposizione – sia socialdemocratiche che conservatrici – e gli intellettuali, confortati dalla constatazione che sempre, in passato, esso si è espresso per effimere fiammate, di cui il poujadismo, con il suo rapidissimo ciclo di ascesa e caduta, è il prototipo e una serie di episodi ormai sbiaditi nella memoria collettiva – la crescita della Npd, giunta nelle elezioni tedesche del 1969 ad un passo dal varcare la soglia del 5% che le avrebbe consentito di superare la clausola di sbarramento parlamentare; le aspettative e i timori sollevati dalla candidatura di Tixier-Vignancourt contro de Gaulle alle presidenziali francesi del 1965; la stagione della Destra nazionale in Italia, culminata nell’8,7% raccolto alle elezioni legislative del 1972; l’emersione del National Front in alcune consultazioni municipali in Gran Bretagna nella prima metà degli anni Settanta – rappresentano la conferma.

    Il discorso si fa diverso, tuttavia, se si prendono in considerazione le valutazioni che gli analisti di formazione accademica, meno sensibili alle corde dell’emotività e soprattutto meno portati all’improvvisazione dei giudizi, hanno dato delle manifestazioni più recenti di questa tendenza. Agli occhi della comunità accademica, infatti, la nuova ondata di successi elettorali ascritti all’estrema destra nell’ultimo decennio del XX secolo ha segnato uno spartiacque. Esaurita, o quasi, la vena dei pamphlets o delle inchieste "militanti" con cui l’argomento era stato in precedenza regolarmente liquidato1, fra sociologi, scienziati della politica e storici si è aperta una stagione di ricerca sul campo che ha revocato in dubbio alcune consolidate certezze, ha sottoposto a verifica varie ipotesi in concorrenza sulle cause del processo in atto e tuttora produce antologie, studi di casi e volumi di impostazione teorica che si propongono di analizzare il "radicalismo di destra" non riducendolo a folcloristico ospite di passaggio della politica europea ma assegnandogli il ruolo di probabile coprotagonista della competizione elettorale democratica dei prossimi anni in numerosi paesi economicamente sviluppati. Un protagonista giudicato con fastidio o addirittura con indignazione dai più ma, anche o proprio per questo, studiato con attenzione. È dunque da un confronto con la letteratura scientifica specializzata in questo tema, ben più che dalla rassegna delle indagini puramente impressionistiche di stile giornalistico, che spesso si accontentano di delineare una mappa geografica tratteggiata a chiazze scure, che può prendere corpo una ricognizione adeguata dell’effettiva consistenza – e della reale identità – dell’odierna "estrema destra" europea.



    Un problema di definizione

    Per giungere a questo risultato occorre preliminarmente chiarire la difficoltà di definizione che grava sul soggetto che si intende sottoporre ad analisi. Esiste la possibilità di comprenderlo per intero all’interno di un’unica etichetta? E, se la risposta è sì, quale? Fra gli studiosi è mancato, sino ad oggi, un consenso unanime attorno ad una soluzione soddisfacente per tutti: oltre che di "estrema destra", termine scomposto di volta in volta nelle versioni angloamericane in extreme right, far right e right-wing extremism, si parla correntemente, e talora in modo interscambiabile, di "destra radicale", "neofascismo", "radicalismo populista di destra", "nazionalpopulismo", "populismo" tout court. Ognuna di queste scelte ha alla propria base un’argomentata confutazione delle altre opzioni e un riferimento a determinati criteri. A seconda di quello adottato, varia l’individuazione delle unità da assegnare alla categoria. C’è chi propone di includervi la Lega Nord e il partito degli automobilisti svizzero2, chi esclude categoricamente che si possano mettere sullo stesso piano la Fpö e i gruppuscoli neonazisti3 e chi è convinto del contrario, chi amplia il concetto in misura tale da poterlo applicare ai nazionalconservatori francesi che si riconoscono in Philippe de Villiers e ad Alleanza nazionale4 oppure alle bande skinheads e ai nazionalcomunisti russi5. Se non si esce da questa Babele di riferimenti è difficile, per non dire impossibile, orizzontarsi in un campo così magmatico e raccogliere osservazioni di ordine generale utili a prevedere le possibili evoluzioni del panorama politico europeo dei prossimi decenni.

    L’ostacolo maggiore a quest’opera di pulizia terminologica sta nel fatto che sino ad oggi, fra tutte quelle proposte, è stata proprio l’espressione più controversa, "estrema destra", la più correntemente impiegata anche in campo scientifico. Per spiegare perché ciò sia accaduto dovrebbe essere chiamato in causa il delicato tema della neutralità ideologica della scienza, e il rischio di finire fuori contesto sarebbe troppo elevato. Ci limitiamo pertanto ad osservare che le ragioni che hanno determinato, nel lessico delle scienze sociali, uno status molto incerto di questo concetto e che dovrebbero spingere ad usarlo con cautela sono molteplici e, almeno in parte, certamente fondate. È più che comprensibile, ad esempio, la diffidenza con la quale taluni studiosi guardano all’uso delle metafore spaziali nell’analisi della politica, dato che l’ormai annosa controversia sulla capacità della più celebre di esse – la coppia dicotomica destra/sinistra – di offrire una rappresentazione soddisfacente delle linee di conflitto politico e culturale che attraversano le società contemporanee e tuttora viva6 e lontana dal trovare una soluzione perché, come ha di recente ribadito Herbert Kitschelt, "il significato della metafora spaziale si è modificato del tempo ed è strettamente intrecciato alla mutevole organizzazione sociale e politica delle società industriali e delle democrazie competitive", non avendo, in sé, "nessun contenuto simbolico o sostantivo"7. Né si può sottovalutare il rischio che, maneggiando un’espressione inflazionata dagli usi del gergo giornalistico e quasi sempre impiegata con intenzioni svalutative si finisca, anche senza volerlo, con l’inoltrarsi sul terreno dei giudizi di valore. Resta il fatto però che, in questo come in altri casi – basti pensare alle alterne sorti del termine "totalitarismo" nel XX secolo –, i dubbi sulla plausibilità dell’etichetta con la quale si denomina un fenomeno non annullano la specificità del fenomeno stesso. E che negli anni Ottanta sulla scena politica europea sia comparsa una nuova famiglia di partiti (Front national, Republikaner, Fpö, Udc, Vlaams Blok, ecc.) che, in simmetria con le formazioni ecologiste nate sulla scia dei Grünen tedeschi, ha messo in evidenza l’esistenza di nuove fratture socioculturali significative, in grado di produrre identificazioni politiche diverse da quelle tradizionali, è fuor di dubbio. La sospensione del tabù vigente su questa scottante materia, e la conseguente fioritura di ricerche concepite allo scopo di scandagliarla, va dunque accolta con soddisfazione, a patto di riuscire a orizzontarsi fra le numerose proposte di revisione terminologica e contenutistica che esse avanzano, con effetti non sempre chiarificatori.

    Il primo nodo da sciogliere è, come accennavamo, quello dell’accettazione o meno della categoria di "estrema destra".

    Al di là dei dubbi di ordine generale sopra indicati, non si può non rilevare che le giustificazioni addotte da coloro che ne raccomandano l’uso sono eterogenee e, non di rado, contraddittorie. Tutti concordano nel ritenerne improponibile una definizione essenzialistica, dal momento che l’espressione può riguardare, a seconda dei contesti, un atteggiamento psicologico oppure un comportamento, un’ideologia o una forma di azione politica. Quando si tratta però di passare ad un uso nominale del concetto, convenzionale e relativo, abbandonando una definizione spaziale e statica della nozione, troppo dipendente da un approccio idealtipico, per abbracciarne una temporale e dinamica, gli esiti della revisione si dimostrano insoddisfacenti, e il catalogo delle caratteristiche dell’estremismo di destra si riduce a un’elencazione di vizi screditanti: astio, fanatismo, nazionalismo etnocentrico, pregiudizio basato su un’ideologia della diseguaglianza e dell’esclusione, desiderio di annientamento dello stato democratico, antisemitismo, propensione a non rispettare le norme comunemente accettate di comportamento e all’uso della violenza8. Ha quindi buon gioco chi fa notare che una nozione così caratterizzata non è di alcuna utilità per analizzare i partiti di "destra radicale" emersi negli anni Ottanta e Novanta, che, in generale, "sono stati piuttosto attenti ad enfatizzare il proprio rispetto della democrazia rappresentativa e dell’ordine costituzionale [e], per convinzione o per usare un espediente, hanno teso ad abbandonare gran parte del bagaglio ideologico che potrebbe suonare troppo estremista, [dato che] i partiti che hanno valicato i limiti del discorso politico permissibile ed accettabile ben presto si sono trovati ad essere penalizzati presso la pubblica opinione, alle elezioni o in parlamento"9.

    Ovviamente, l’etichetta può essere conservata previa i doverosi aggiustamenti, adattandone il significato ai nuovi soggetti a cui la si vuole applicare; ma il risultato dell’operazione, tentata da più parti, non ha sinora tenuto fede alle aspettative della comunità scientifica. Chi vi si è dedicato con maggiore continuità – il politologo italiano Piero Ignazi –, pur essendo convinto che un modo per stabilire se un partito appartiene all’estrema destra c’è, e consiste nell’appurare se esso è collocato all’estremità di destra nell’ideale continuum spaziale che è sotteso al sistema politico di cui fa parte e, nel contempo, se esprime un’ideologia legata al fascismo oppure atteggiamenti, tematiche o valori alternativi a quelli democratici, si è reso conto dei vincoli che l’applicazione di questo duplice criterio incontra, tanto da ammettere che non esiste una posizione precisa che segna il confine da cui parte l’estrema destra e che tale posizione "è relativa, essendo data dall’interazione con gli altri partiti, e quindi varia da sistema a sistema", aggiungendo che "non è detto che tutti i partiti che si collocano all’estrema destra di un sistema appartengano alla famiglia politica dell’estrema destra"10. Per uscire dall’impasse ha quindi proposto di lasciare da parte lo studio delle strutture organizzative, dello stile della leadership e delle caratteristiche dell’elettorato dei partiti abitualmente assegnati a quest’area, concentrandosi sulla loro ideologia e collegandola alla collocazione assunta all’interno dello spazio competitivo e all’atteggiamento dimostrato verso il sistema. Applicando questo schema più raffinato, Ignazi è giunto a definire l’estrema destra come il soggetto politico che fa propria l’ideologia del fascismo – intesa come "una forma palingenetica di ultranazionalismo populista", secondo la lettura proposta dallo storico inglese Roger Griffin –, che occupa "lo spazio politico-ideologico dove il fascismo è il riferimento basilare", collocato alla destra del raggio d’azione dei partiti conservatori, e che assume atteggiamenti di opposizione al sistema democratico, espressi sotto forma di antiparlamentarismo, antipluralismo e antipartitismo. La famiglia di partito così identificata è stata poi da lui suddivisa in due varianti: l’estrema destra tradizionale, che a suo tempo ha trovato la sua più tipica incarnazione nel Msi, e quella post-industriale, di cui è portabandiera il Front national. Questa seconda variante, oggi sempre più nettamente predominante, non sarebbe, come taluni sospettano, un neofascismo mascherato, bensì il frutto di nuovi conflitti, non più centrati solo attorno a interessi materiali come all’epoca in cui la competizione politica aveva al centro lo scontro di classe, ma estesi all’intero spettro dei valori "post-materialisti" insinuatisi nelle società europee dopo il 196811.

    Il passo avanti compiuto attraverso questa articolazione del concetto è evidente, ma non decisivo. Non si capisce infatti come possano conciliarsi, con la dinamica sociale che ha portato la Fpö, l’Udc, il Vlaams Blok o il Front national a raccogliere consensi attorno a piattaforme programmatiche intrise di inni all’iniziativa privata e allo smantellamento delle burocrazie statali, i riferimenti all’ideologia fascista, che su questi temi, e su molti altri argomenti cari alla retorica degli odierni partiti populisti, si è sempre richiamata ad impostazioni di segno opposto. Chiamando in causa i presunti antecedenti storici, la categoria di estrema destra a due volti disegnata da Ignazi rischia di ispirarsi eccessivamente al passato per cercare di comprendere il presente, e finisce con l’apparire pesantemente sbilanciata. Una delle sue varietà, quella tradizionale, descrive infatti ormai solo alcune realtà marginali e residuali, piccole e velleitarie nicchie di nostalgici che, per il netto contrasto rispetto al panorama circostante, attraggono spesso la curiosità degli osservatori ma, di fatto, si rivelano prive di qualunque influenza sulla dinamica politica che vada oltre un’azione di disturbo verso le formazioni della destra moderata e conservatrice (si pensi all’effetto che le liste del Movimento sociale-fiamma tricolore hanno avuto nelle elezioni politiche del 1996, determinando probabilmente la sconfitta dei candidati del Polo per le libertà in alcune decine di collegi) e il connesso, limitato potere di ricatto. L’altra, quella post-industriale, tiene ancorati a premesse ideologiche non più pertinenti soggetti che hanno dimostrato di raccogliere una larga porzione dei propri consensi da elettori che non avevano mai scelto, in precedenza, partiti di destra e che da questa etichetta – screditata, ai loro occhi, tanto quanto quelle di centro e di sinistra, perché coinvolta nelle "alchimie" della politica professionale, che la retorica populista contrappone alle preoccupazione concrete della gente comune – non si sentono affatto identificati. Per quanto le leggi non scritte della semplificazione massmediale lascino prevedere che l’etichetta avrà ancora davanti a sé un lungo periodo di popolarità, è dunque necessario estromettere la categoria di "estrema destra" dall’uso scientifico se si intende capire quali passioni, preoccupazioni e aspettative stanno motivando cospicui settori dell’elettorato di vari paesi a raccogliersi attorno ad un gruppo di partiti che, malgrado le diversità e l’assenza di coordinamento, convergono in una sfida frontale all’establishment politico e culturale che si è configurato in Europa negli anni Ottanta e che ha consolidato il suo assetto tendenzialmente bipolare (fondato sulla contrapposizione tra coalizioni a dominante liberalconservatrice oppure socialdemocratica) nel decennio successivo alla caduta del Muro di Berlino.


    La novità del fenomeno

    Una volta compiuto questo passo decisivo, per inquadrare il fenomeno e definirlo con maggiore precisione vanno appurate le caratteristiche che ne sono alla base. E anche su questo terreno le convinzioni maturate dai ricercatori sono tutt’altro che unanimi.

    Si può comunque dire che almeno su due aspetti della questione i punti di vista degli osservatori convergono. Primo: si tratta di una tendenza tutt’altro che effimera, destinata a consolidarsi sia sul piano elettorale che su quello organizzativo e ad allargare progressivamente il proprio raggio di azione, anche se con un andamento irregolare, soggetto a frequenti alternanze di picchi e cali, che non coinvolgerà necessariamente tutti i paesi europei. Secondo: essa non si configura come una mera reviviscenza nostalgica, ma piuttosto come il prodotto di tensioni inedite, estranee ai punti di frattura che hanno segnato la storia europea degli ultimi due secoli e determinato le identificazioni di partito di ampie sezioni dell’elettorato. L’ammissione della relativa originalità del fenomeno non si traduce tuttavia in un pieno accordo sull’effettiva distanza che lo separa dai modelli del passato. Alcuni autori insistono sugli aspetti di continuità che legherebbero comunque l’attuale "destra radicale" a quella che agì da protagonista negli anni fra le due guerre mondiali, riproducendone in parte i moventi e gli stili d’azione12. Altri invece, mettendo in guardia dal cattivo uso di etichette ormai datate ("i fantasmi dell’era fascista di mezzo secolo e più fa continuano a sfuocare la nostra analisi dei fenomeni del più recente passato", lamenta Merkl, incitando ad abbandonare una volta per tutte la ricerca di "una "quasi platonica" essenza del fascismo" da usare come paradigma per anacronistiche analogie13), sottolineano la necessità di orientarsi verso una definizione situazionale del fenomeno, costruita a partire dagli atteggiamenti concretamente assunti dai partiti in esame su una serie di problemi che li distinguono dai soggetti con i quali si trovano in concorrenza.

    Questa sembra l’unica impostazione in grado di individuare, e mettere nella dovuta evidenza, gli elementi di novità contenuti nell’ascesa della variegata corrente politica che ha oggi nell’austriaco Jörg Haider, nello svizzero Christoph Blocher, nei francesi Jean-Marie Le Pen e Bruno Mégret, nel "padano" Umberto Bossi, nel tedesco Gerhard Frey, nel fiammingo Johan Dewinter e nella danese Pia Kjaersgaard gli esponenti più in vista. Seguendola, ci si accorge che alle radici del fenomeno non c’è un attaccamento dei suoi sostenitori agli atteggiamenti tradizionalmente correlati all’estremismo di destra – culto dell’autorità, intolleranza verso la "diversità", pregiudizio antisemita –, bensì la crescita nell’opinione pubblica di sentimenti come l’ostilità verso gli stranieri, la rivalutazione dell’orgoglio nazionale, la preoccupazione per la sicurezza individuale e collettiva, l’insofferenza verso l’ipertrofia degli apparati burocratici14. I partiti che sanno sfruttare come terreno di coltura questa miscela "postmoderna" di timori e aspirazioni, e passare da una politica segnata dai riferimenti ideologici ad una orientata pragmaticamente alla ricerca di temi di attualità che suscitano l’interesse emotivo del pubblico, conquistano consensi, mentre quelli che rimangono ancorati alle memorie nostalgiche segnano il passo. Lo dimostra, fra l’altro, l’insuccesso delle formazioni di "destra radicale" nei paesi che hanno sperimentato nel secondo dopoguerra esperienze di autoritarismo nazionalista e conservatore: Spagna, Portogallo e Grecia; in tutti e tre i casi, l’ostentato attaccamento all’ancien régime dei movimenti che si sono collocati all’estrema destra del sistema politico democratico ne ha frenato la corsa, costringendoli ad una sequela di risultati irrisori ed infine all’autoscioglimento.

    La formula vincente del "radicalismo di destra" dell’ultimo scorcio del XX secolo è dunque il populismo. Esso si configura oggi come una famiglia politica relativamente coesa, contrassegnata dalla comune insistenza programmatica su alcuni temi principali: la lotta contro l’immigrazione (non soltanto dal Terzo Mondo, ma anche dai paesi ex-comunisti dell’Est Europa) e all’insicurezza individuale e collettiva, la valorizzazione del radicamento nel territorio (che può tradursi, a seconda dei casi, in una retorica dell’identità nazionale oppure dell’appartenenza a un contesto locale più omogeneo, come la regione), la denuncia dei mali causati dalla partitocrazia (in primo luogo la corruzione e l’inefficienza dei servizi pubblici) e l’insistenza sulle virtù del lavoro, del sacrificio, dell’onestà e dell’iniziativa individuale in campo sociale ed economico. Radicali nell’opposizione al sistema dei partiti e alla sue basi culturali e sociopolitiche, poiché nel pluralismo vedono il germe di una perniciosa conflittualità e la premessa di logiche spartitorie delle risorse pubbliche che danneggiano "il popolo", i partiti che si collocano all’interno di questa corrente vogliono un mercato libero all’interno ma protetto dalla concorrenza dei paesi che producono e vendono a basso costo e una minore invadenza dello stato nella sfera delle attività private. Proclamano il diritto alla realizzazione individuale, reclamando dalla mano pubblica soltanto una rigida tutela dell’ordine, ma di fronte alla prospettiva della nascita di una società planetaria senza frontiere si arroccano a difesa delle rispettive comunità locali, minacciate dallo sradicamento culturale e dall’ingresso in massa di popolazioni straniere. Pur apparendo "di destra" per il rifiuto dell’egualitarismo e dell’integrazione nella società dei gruppi marginali, che spesso li spinge sul terreno di una dichiarata xenofobia, in genere rifiutano di riconoscersi in questa etichetta, giudicandola riduttiva; fanno appello all’uomo comune e al suo buonsenso e cercano di sfruttare a proprio favore i sentimenti di ansia e delusione nei confronti dell’establishment diffusi in larghe sacche della società consumistica. Nati come strumenti di reazione difensiva verso le conseguenze prodotte dall’erosione delle subculture, delle istituzioni e degli ambiti sociali che sorreggevano le identità collettive tradizionali, traggono alimento dal risentimento e dall’alienazione che investono i ceti più negativamente toccati dalla globalizzazione, il che spiega la graduale ma consistente proletarizzazione del loro elettorato (il Front national e la Lega Nord sono ormai, come è noto, i partiti più votati dall’elettorato operaio in Francia e nell’Italia del Nord, così come la Udc in alcuni cantoni svizzeri, mentre la Fpö tallona da presso i socialdemocratici su questo terreno). Definirli neofascisti non ha alcun fondamento, per l’evidente accettazione del sistema di produzione capitalistico e della mentalità individualistica che li contraddistingue; anzi, la stessa etichetta populista può non essere sufficiente a rendere ragione della loro varietà ed esige una specificazione utile a distinguere due componenti della famiglia: da un lato quella dei "populisti liberali o libertari" che enfatizzano l’etica produttivistica sino a farne il valore fondamentale della dinamica sociale, dall’altro i "nazionalpopulisti", sensibili soprattutto alle campagne contro l’immigrazione e i poteri "forti" delle élites politiche e finanziarie e attaccati a un’idea di nazione "etnica e genealogica"15 che punta alla purificazione della cultura e della comunità in cui si è nati e cresciuti da contatti alieni "contaminanti". Al primo di questi filoni appartengono certamente il Partito del popolo danese, che ha conquistato tre seggi al Parlamento europeo nel 1999, il Partito del progresso norvegese, la svedese Nuova Democrazia e l’Unione democratica del Centro svizzera; al secondo il Front national, il Vlaams Blok, la Dvu tedesca. I liberalnazionali austriaci, la Lega Nord e i Republikaner oscillano, a seconda delle circostanze e delle convenienze strategiche, fra i due poli. Nessuno dei gruppi ancora segnati da stigmate ideologiche neofasciste o neonaziste, malgrado i ripetuti tentativi di guadagnare consensi sfruttando temi populisti di protesta, può invece essere incluso in questa famiglia di partito.



    Le cause del successo: due ipotesi

    Sebbene, in una visione complessiva, siano stati a ragione descritti come "il fenomeno politico potenzialmente più dinamico e dirompente degli anni Novanta per sfida programmatica e potenziale elettorale"16, non tutti i partiti neopopulisti europei hanno raggiunto lo stesso livello di successo; e, soprattutto, le loro affermazioni hanno seguito una scansione cronologica diversa: è accaduto più volte che, mentre alcuni guadagnavano percentuali elettorali a due cifre, altri ristagnassero nella maginalità, per poi emergere proprio nel momento in cui i partiti più precoci che li avevano stimolati all’emulazione retrocedevano. Per spiegare questa singolare distonia, tanto più stridente in quanto si tratta di formazioni politiche la cui ascesa è stata da più parti collegata a fenomeni socioculturali di grande portata che hanno investito contemporaneamente l’intera Europa occidentale, sono state avanzate linee di interpretazione alternative.

    Le più diffuse, perché spesso riprese in forma banalizzata dai circuiti informativi, sono quelle che fanno dei partiti populisti una sorta di movimenti monotematici, la cui capacità di presa sugli elettori sarebbe legata quasi esclusivamente all’emersione nel dibattito pubblico, sotto la spinta di avvenimenti che liberano forti dosi di emotività, di temi di cui, per diverse ragioni, i concorrenti non sono in grado di fare un cavallo di battaglia. I sostenitori di questo punto di vista pensano in genere a due tematiche: l’immigrazione e la protesta "antipolitica".

    Non vi è dubbio che nella crescita di uno stato d’animo favorevole alla ricezione del messaggio neopopulista entrambe le issues abbiano svolto una funzione importante.

    L’immigrazione di massa dai paesi extraeuropei o ex comunisti, in particolare, ha immesso nel clima sociale dei paesi industrializzati, a partire dagli anni Settanta, fattori di preoccupazione psicologica in grado di intaccare le preesistenti identificazioni di natura subculturale: non è un mistero che i primi successi del Front national sono stati ottenuti in zone della Francia dove la presenza di nordafricani è molto alta e che a concorrervi è stata la defezione di molti elettori comunisti, turbati dalla concorrenza degli immigrati in un mercato del lavoro che iniziava a restringere le opportunità di occupazione. Anche se le analisi statistiche escludono un rapporto diretto tra voto populista e percentuale di popolazione allogena residente nel territorio dei singoli collegi elettorali, l’atteggiamento di condanna verso le politiche permissive di molti governi verso un’immigrazione in forte crescita, attivando meccanismi di difesa da minacce culturali (la perdita di uno stile di vita conviviale e la forzata accettazione di comportamenti inusuali dettati da costumi religiosi e/o etnici sconosciuti o mal conosciuti) ed economiche (la presunta insidia del posto di lavoro) ha certamente favorito partiti come il Front national, i Republikaner, il Vlaams Blok, la Fpö, la Lega Nord. In qualche occasione li ha fatti conoscere, consentendo loro di dissodare in perfetta solitudine un campo nel quale i concorrenti non mettevano piede temendo l’inevitabile accusa di xenofobia e i costi connessi, primo fra tutti il biasimo dei mezzi di informazione. In altre li ha collocati al centro del dibattito, sia pure nella scomoda posizione di pecore nere, di trasgressori dell’imperativo della solidarietà verso i diseredati e di alfieri dell’egoismo e dell’esclusione. In ogni caso, li ha posti nella condizione di apparire non nelle scomode vesti dei combattenti di anacronistiche battaglie di retroguardia, come era sempre capitato alle formazioni politiche neofasciste e revansciste, ma in quelle ben più proficue degli anticipatori di nuovi antagonismi, interpreti sul terreno politico di linee di scontro legate a fratture socioculturali che potrebbero rivelarsi, in futuro, cruciali (veri e propri cleavages, per dirla con uno dei maggiori scienziati della politica contemporanea, Stein Rokkan17), com’è accaduto pochi anni prima ai Verdi, propugnatori del primato della questione ambientale sugli altri temi inclusi nell’agenda delle classi politiche che governano le società postindustriali.

    Quanto all’atteggiamento antipolitico, di cui tutti i partiti di cui stiamo parlando hanno fatto una bandiera, è possibile che esso, degradandoli ad espressione degli umori protestatari che investono ciclicamente i sistemi politici democratici, ne abbia fatto apparire poco credibili le aspirazioni a ruoli di governo; ma i vantaggi ottenuti criticando sistematicamente l’establishment nella maggior parte dei casi hanno abbondantemente bilanciato le perdite sul versante della "rispettabilità". In un’epoca nella quale il richiamo delle ideologie sull’elettorato ha sempre meno presa e di conseguenza l’attenzione ai risultati concreti conseguiti dalle classi di governo tende a diventare la bussola di orientamento dei comportamenti di voto, i partiti populisti hanno dato espressione ad un malessere diffuso rispetto al funzionamento dei sistemi politici, riscuotendone nelle urne adeguati dividendi. In particolare, il tendenziale livellamento e avvicinamento dei programmi dei partiti tradizionali di destra e di sinistra, nonché delle politiche da essi praticate in sede di governo centrale o locale, ha accentuato la specifica visibilità dei partiti di protesta radicale, specialmente quando il livello di corruzione connesso alle formule di gestione consociativa del potere è venuto alla luce attraverso gravi scandali perseguiti dalla magistratura.

    Tutte le formazioni politiche di ispirazione populista hanno concesso un particolare rilievo a questi temi, contando di trarre vantaggio dalla possibilità di monopolizzarli o quasi; ma solo alcune hanno saputo farvi leva efficacemente. In vari paesi, i movimenti di protesta che hanno fatto degli immigrati o della partitocrazia il bersaglio privilegiato della loro propaganda sono rimasti allo stadio gruppuscolare, o sono rapidamente regrediti dopo una fase di espansione, come è accaduto ad esempio ai Republikaner alla fine degli anni Ottanta. Ciò dimostra che l’enfatizzazione di un unico argomento di campagna, per quanto rilevante, non si presta al successo di questo tipo di partiti, la cui caratteristica è quella di sapersi conquistare, in presenza di adeguate circostanze, "coalizioni di sostegno" che attraversano i confini delle preesistenti appartenenze e sono attratte non tanto da proposte monotematiche quanto piuttosto dalla natura composita del programma che viene loro proposto.

    Questo dato è stato colto un po’ da tutti gli studiosi del nuovo radicalismo di destra, che tendono tuttavia ad interpretarlo seguendo due schemi diversi e, in più punti, alternativi.

    Il primo di essi connette il successo dei nuovi partiti populisti alla capacità di porre in atto una strategia "che combina il radicalismo verbale e la politica simbolica con gli strumenti del marketing politico contemporaneo"18, producendo leaders carismatici ancora capaci di infiammare le masse dei seguaci dall’alto di un palco comiziale ma perfettamente a proprio agio anche nei salotti da talk show televisivo, nei dibattiti con esponenti della politica ufficiale. L’estremismo è, per questo tipo di partiti, un semplice strumento verbale utile, assai più che per conquistare i favori delle piccole frange radicali dell’elettorato conservatore, per sottolineare i toni dell’attacco ai bersagli preferiti: lo status quo garantito dai sindacati e dai governi socialdemocratici, che proteggono i privilegi dei lavoratori inseriti nei settori economici sussidiati direttamente o indirettamente dallo stato, lasciando alla deriva gli operatori della piccola e media industria, e la società multiculturale. Secondo questa interpretazione, richiamandosi a una democrazia ideale, sottratta all’egemonia corruttrice di classi politiche interessate esclusivamente al proprio tornaconto, il populismo pretende di dar voce alla gente comune e nel contempo di armonizzarne gli interessi alla luce del buonsenso e di un’etica produttivistica, che attribuisce valore sociale agli individui nella misura in cui i loro sforzi offrono un contributo all’intera comunità e celebra le virtù del "popolo laborioso" oppresso dal fisco e sfruttato da un’oligarchia di burocrati e maneggioni. Questo stato d’animo si traduce, in termini programmatici, nella richiesta di sostanziali riduzioni delle tasse, di un ridimensionamento della spesa pubblica a fini assistenziali, di privatizzazioni su larga scala, ma anche nella promozione di tutti quegli strumenti di democrazia diretta – in primo luogo il referendum – che consentono di scavalcare la mediazione partitica e di restituire ai cittadini lo scettro della sovranità usurpato dai politici di professione. Nei paesi che negli ultimi quindici anni hanno subito l’impatto negativo della globalizzazione economica, con la decadenza dell’industria destinata alla produzione di massa e la corrispondente crescita di un settore terziario tecnologicamente avanzato che ha sempre meno bisogno di risorse umane stabilmente occupate e sempre più di capitali e di serbatoi di manodopera precaria e "flessibile", la polemica contro gli abusi del potere politico si è accompagnata alla promozione di un nazionalismo economico che vede nella grande finanza, negli speculatori di borsa e nelle società multinazionali, talvolta accompagnati nell’esecrazione dagli eurocrati di Bruxelles, gli artefici di un sistema di sperequazioni sociali di cui l’immigrazione di massa dai paesi poveri, che garantisce il contenimento dei salari operai e alimenta forme di concorrenza sleale a danno dei commercianti al dettaglio, è una pedina fondamentale19.

    Questa visione del populismo si propone di spiegare perché i suoi maggiori successi politici siano fioriti a partire dalla metà degli anni Ottanta, periodo in cui il reddito pro capite e il Pil hanno cominciato a ristagnare in tutta Europa – mentre iniziavano a salire negli Stati Uniti –, la disoccupazione ha rialzato la testa e il distacco fra ricchi e poveri si è accentuato. Il clima psicologico di crisi alimentato dai timori dei settori sociali "sconfitti dalla modernizzazione", producendo pessimismo, ansia e sensazione di precarietà soprattutto fra gli operai non specializzati, gli impiegati di basso livello assegnati a compiti di routine e i giovani privi di elevate credenziali formative, ha, secondo i sostenitori di questa linea di ricerca, sancito il loro distacco dai tradizionali partiti di massa e, per converso, fortemente accresciuto il potenziale di sostegno dei partiti anti-establishment. Per quanto la caratteristica più evidente dell’elettorato neopopulista sia la sua eterogeneità interclassista, la presenza marcata di queste categorie vi è evidente. La paura della disoccupazione, il pessimismo sul futuro, il giudizio negativo sul funzionamento della democrazia, il timore di trovare degli immigrati dei concorrenti agguerriti – perché disposti ad accontentarsi di condizioni salariali e ambientali di lavoro meno elevate – nella ricerca dell’impiego, e il peso dell’isolamento sociale che deriva da questa condizione psicologica complessiva, paiono essere i fattori più determinanti nella spinta al voto populista20. A fare da collante c’è anche lo stile populista, che catalizza il senso di frustrazione di persone che si sentono trascurate o messe alla berlina dalla cultura ufficiale – che ripagano con una forte ostilità verso gli intellettuali, in cui vedono una casta di saccenti parassiti – e li ripaga con forme di aperta rivalsa, in cui l’uso di un linguaggio popolare, diretto, aggressivo e talora sboccato, sempre pronto a designare per nome e cognome nemici contro i quali indirizzare gli umori polemici, ha un rilievo centrale.

    Sul versante della domanda, il voto per i partiti populisti è il frutto, ad avviso degli studiosi che si collocano nella prospettiva che abbiamo accennato, di "una deprivazione sociale, ancorché soggettiva, alimentata dalla trasformazione dell’economia globale, dal rapido cambiamento tecnologico, dalla sfida della competizione d’oltreoceano e dalla crescita di una società dell’informazione globale"21. Su quello dell’offerta contano, oltre alla compattezza del messaggio inviato attraverso i programmi e lo stile d’azione, la leadership e l’organizzazione. Per sfruttare le opportunità offerte dal clima emotivo sopra descritto i partiti populisti devono mostrarsi imprenditori politici all’altezza del compito. Al di là dei fattori che non possono controllare – il sistema elettorale, che li penalizza quando è governato da logiche maggioritarie uninominali, le risorse economiche a disposizione, i meccanismi di cooptazione politica a disposizione delle classi di governo, le contromosse dei concorrenti, il maggiore o minor grado di strutturazione del sistema contro il quale si battono –, è essenziale la capacità dialettica dei loro esponenti di primo piano e, ancora di più, la loro abilità nel controllare la macchina organizzativa del partito. Per apparire realmente diverse dalle concorrenti, le formazioni politiche populiste devono rifuggire al proprio interno dai vizi che fustigano in casa altrui: i dissidi fra correnti, le rivalità fra dirigenti, le scissioni rischiano di farli precipitare in profonde crisi, rompendo il patto di lealtà tacitamente instaurato con l’elettorato. Così è stato nel caso di alcuni dei partiti scandinavi, con il ritiro o la scomparsa dei leaders fondatori, con i Republikaner quando la direzione di Schönhuber è stata contestata al punto da indurlo alle dimissioni, con la recente spaccatura del Front national che ha visto il "delfino" Bruno Mégret e buona parte dei quadri intermedi contrapporsi a Le Pen e fondare un altro partito, costretto dai giudici ad abbandonare sigla e simbolo del Fn e a ribattezzarsi Mouvement National. E non si può escludere che la volatilizzazione di un’abbondante metà dell’elettorato leghista fra il 1996 e il 1999 sia stata causata anche dalla sequela di scissioni, espulsioni e scomuniche che ha segnato il movimento.

    Una seconda linea di lettura dei successi e degli insuccessi del neopopulismo li colloca all’interno di uno scenario più generale di trasformazione della politica nelle società postindustriali, che vedrebbe contrapporsi due tendenze fondamentali: una Nuova Sinistra partecipativa e libertaria, favorevole alla combinazione di provvedimenti statali per una relativa redistribuzione dei redditi nella sfera economica e della massima autonomia individuale nella sfera culturale, e una Nuova Destra autoritaria, liberista in economia ma legata a una visione gerarchica della vita sociale, che contempla esplicite limitazioni della diversità e dell’autonomia culturale. Michael Minkenberg è convinto che i partiti che chiama "della nuova destra" rappresentino una risposta diretta al post-materialismo della nuova sinistra, sostenendo un’ideologia che fa da "controparte dialettica della modernizzazione politica". Più che a una reazione di circostanza connessa a singoli problemi, la loro presenza sempre più rilevante va collegata, a suo avviso, all’emersione di un vero e proprio contromovimento, attivo su due dimensioni: intellettuale (come fucina internazionale di idee che traggono spunto soprattutto dagli autori della Rivoluzione conservatrice tedesca degli anni Venti e Trenta) e politica (come radicalismo conservatore). Istigati più dallo "sciovinismo del benessere" che da nostalgie autoritarie, il loro atteggiamento non può dirsi antisistemico in senso proprio: assumono posizioni estreme, ma sempre collocate all’interno dell’ordine costituzionale, operano ideologicamente lungo il medesimo asse politico dell’estrema destra di qualche decennio addietro ma ne ammorbidiscono le rivendicazioni per introdurle nell’agenda politica ufficiale, fungendo da cerniera, ma anche da linea di separazione, fra i settori dell’opinione pubblica moderata resi più inquieti dalla caduta del vecchio ordine morale e sociale e gli ambienti dell’estremismo antidemocratico22.

    Come si nota, in questa lettura il carattere di novità del fenomeno neopopulista viene ad essere ridimensionato, configurandosi essenzialmente come una reazione ai valori e agli stili di vita proposti dalla generazione del ’68. Di questo approccio si possono dare tuttavia anche versioni meno estreme. È quanto fa Herbert Kitschelt, convinto che, per risultare vincenti, i partiti appartenenti a questa famiglia debbano combinare, nei programmi e nella retorica, i messaggi autoritari ed etnocentrici agli appelli liberisti, perché altrimenti non riuscirebbero a raggiungere se non settori marginali e di modesta entità dell’elettorato. Per attirare sia i "colletti blu" che non si sentono più protetti da sindacati e partiti di sinistra, sia i piccoli e medi imprenditori che avversano il big business, il fisco, la burocrazia e la concorrenza dei mercati globalizzati, devono nel contempo garantire ordine sociale, autorità, stabilità e omogeneità culturale, cari ai primi, ed economia libera dai vincoli dello statalismo, come pretendono i secondi23. Questo è l’asse portante della loro politica; il resto – sfruttamento dei sentimenti antipartitocratici o delle paure connesse all’immigrazione – viene dopo e si dimostra, nel medio periodo, fattore secondario.

    Più attenta al versante dell’offerta elettorale che a quello della domanda, questa interpretazione sottolinea l’importanza della strategia e dell’organizzazione interna dei partiti, soggetti non solo alla concorrenza dei partiti della destra classica, che cercano di svuotarne e/o occuparne lo spazio politico (si pensi all’annientamento dei Republikaner ottenuto dalla Cdu di Kohl grazie alla riunificazione tedesca, che tolse ai rivali una delle più utilizzate armi polemiche, o all’avvento in politica di Silvio Berlusconi, che ha prosciugato una sostanziosa parte del bacino di consensi in cui la Lega aveva pescato nel 1992-93, o ancora, in tempi più lontani, all’irrigidimento delle norme in materia di immigrazione con cui i governi conservatori in Gran Bretagna e gollisti in Francia hanno cercato di ridimensionare il peso dei rispettivi Fronti nazionali), ma anche all’azione dei governi e delle istituzioni, messi in allarme dal loro successo. Per resistere a questa duplice offensiva, i partiti populisti devono conservare l’iniziativa e tenere i temi di loro interesse al centro dell’agenda, esprimere un’adeguata offerta di leadership in un’epoca di accentuata personalizzazione e spettacolarizzazione della politica, sottolineare la propria capacità di antagonismo con la scelta e l’indicazione dei "nemici" giusti, adeguare flessibilmente l’azione propagandistica – grazie ad apparati snelli e a una catena di comando dominata dal vertice – all’evoluzione degli scenari della competizione.



    Conclusioni

    Dal quadro delle ricerche scientifiche che abbiamo sinteticamente tratteggiato – e dal quale è stata volutamente esclusa, per la complessità dei fattori aggiuntivi che metterebbe in campo, la trattazione dei paesi dell’Europa orientale, dove pure il fenomeno è non meno rilevante, sebbene meno aggiornato nelle forme di manifestazione – emergono una serie di dati che si prestano, come abbiamo visto, ad interpretazioni contrastanti. Alcuni di essi riguardano il retroterra sociale e psicologico del neopopulismo, altri le sue caratteristiche culturali e organizzative. Combinandoli in modi diversi si possono trovare risposte diversamente articolate allo stesso quesito: perché, negli ultimi quindici anni del XX secolo, l’Europa occidentale ha conosciuto uno spostamento senza precedenti, e abbastanza costante nel tempo, di consensi elettorali dalle tradizionali formazioni politiche di destra, di centro e di sinistra verso alcuni nuovi attori politici che vengono collocati dagli avversari e da molti osservatori all’estrema destra e che comunque ostentano una forte carica di ostilità antisistemica, rafforzata da uno stile di azione populista?

    La nostra convinzione è che i motivi di questa ascesa siano da attribuirsi, da un lato, alla crescita di alcuni fenomeni strutturali che hanno messo decisamente in crisi le identificazioni subculturali che per quasi un secolo avevano garantito alle tradizionali famiglie di partito solide basi di consenso, e dall’altro al processo di logoramento che ha afflitto gran parte dei regimi democratici europei, esponendoli ad accuse di inefficienza e corruzione che hanno amplificato le espressioni di protesta e disaffezione.

    Sul primo versante, appare chiaro che il problema dell’immigrazione di massa, i cui effetti si sono dilatati a tal punto da far configurare la nascita di un nuovo cleavage, è il perno centrale della penetrazione delle formazioni neopopuliste in ambienti sociali dove neppure i movimenti fascisti, nell’epoca di maggiore successo, erano riusciti a trovare buona accoglienza. Sarebbe tuttavia in errore chi volesse individuare nel lepenismo, universalmente indicato come prototipo di attore politico xenofobo, e nei suoi partiti fratelli (o cugini) una sorta di single-issue movement. È il collegamento della protesta anti-immigrati, cavalcata sempre meno occasionalmente anche da forze politiche conservatrici ben più "rispettabili", con altri temi forti, quali la difesa dell’identità nazionale, la tutela della sicurezza individuale e collettiva, il protezionismo economico verso la concorrenza estera, la ribellione contro il fisco e via dicendo, a consentire al neopopulismo di coltivare una porzione di spazio politico autonoma e difficilmente insidiabile. Molte delle analisi degli specialisti del settore dimostrano che il voto per questo tipo di partiti è in primo luogo un voto contro le disfunzioni dei sistemi politici democratici, che proviene da ambiti di estrazione sociale e ideologica molto diversi, tanto da far configurare gli imprenditori politici che ne beneficiano come "partiti pigliatutto di protesta".

    Spesso descritta come qualunquistica, questa protesta sembra invece aver individuato alcuni precisi bersagli ed appoggiarsi su un retroterra di principii – produttivismo, enfatizzazione dell’efficienza e dell’ordine, attaccamento al locale contro il globale, difesa della sovranità popolare dalle ipotesi tecnocratiche e dalle sopraffazioni delle classi politiche professionali – che attraversano le linee di antagonismo politico ed elettorale consolidatesi negli anni della Guerra Fredda e del secondo dopoguerra e possono offrire a ci se ne fa interprete un solido zoccolo di consenso. È probabile, come sostiene Betz, che votino per le liste populiste soprattutto gli "abbandonati" dal processo di trasformazione post-industriale del capitalismo o, per dirla con Merkl, molti di coloro che sono rimasti esclusi dalla "rivoluzione comunicativa" che si è accompagnata alla crescita della "società dei due terzi"; ma non è affatto detto che, con il progredire della globalizzazione, queste categorie di insoddisfatti siano destinate a restringersi numericamente. Semmai, è probabile che accada il contrario.

    Se così dovesse avvenire, gli studiosi della politica dovranno rassegnarsi a constatare di trovarsi di fronte non ad un altro effimero remake del poujadismo ma ad un nuovo attore, relativamente stabile, della competizione democratica, le cui fortune saranno determinate non solo dalle capacità di cui daranno prova i suoi leaders o dalle risorse che saprà procurarsi, ma anche dalle mosse tattiche e strategiche dei rivali. E dovranno di conseguenza attrezzarsi a capirne e valutarne le caratteristiche e i comportamenti non attraverso gli esorcismi e il ricorso alle metafore mediche sulle "infezioni", le "diagnosi" e le "cure" che ancora abbondano nella letteratura in argomento e che sono adatte tutt’al più a fronteggiare eventi patologici, quanto piuttosto con gli strumenti della ricerca scientifica: gli unici che consentono di aggiornare utilmente e in modo appropriato la conoscenza fisiologica dei sistemi politici.
    "Sarà qualcun'altro a ballare, ma sono io che ho scritto la musica. Io avrò influenzato la storia del XXI secolo più di qualunque altro europeo".

    Der Wehrwolf

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    Jorg E I Suoi Fratelli
    Antonio Carioti intervista Marco Tarchi





    La Fpö di Jörg Haider non è un caso isolato, ma solo l'esempio più vistoso e pubblicizzato dai media di una nuova corrente politica presente in quasi tutta l'Europa occidentale. Movimenti arroccati in difesa di valori tradizionali e identità etniche, ostili allo Stato sociale burocratizzato e all'immigrazione extracomunitaria, impegnati ad aizzare la protesta del "cittadino laborioso" contro la classe politica parassitaria e i "poteri forti" della grande finanza internazionale.



    Alcuni politologi li considerano una nuova forma di estrema destra, altri hanno coniato il termine di "neopopulismo". Marco Tarchi, studioso dell'Università di Firenze che a questo fenomeno ha dedicato gli ultimi due numeri della rivista "Trasgressioni", da lui diretta, chiarisce innanzitutto che, a suo parere, la Fpö di Haider e i suoi omologhi non hanno nulla a che vedere con i partiti fascisti in auge nella prima metà del XX secolo. "Programmi politici, stili di comportamento, caratteristiche di fondo della leadership e dell'elettorato - puntualizza - sono completamente diversi".





    Cominciamo dai programmi di questi partiti.



    Solitamente sono incentrati su una mistura di due elementi principali: aspirazione a costruire una democrazia diretta, libera dalle mediazioni della classe politica, e richiesta di sottrarre alla mano pubblica quote crescenti di reddito e attività. Il loro sottofondo ideologico, che chiamiamo per comodità populista, è una combinazione piuttosto originale di nazionalismo e liberismo economico.



    Ma nei confronti della democrazia rappresentativa come si pongono?



    Il loro stile di azione è molto distante da quello dei movimenti a vocazione autoritaria o totalitaria, perché in generale questi partiti non sono mai coinvolti in prima persona, e raramente anche attraverso i propri militanti, in episodi di violenza, men che meno sistematica. Nei fatti hanno deciso di combattere la loro battaglia per la conquista del consenso in forme pacifiche: a mio parere non vogliono né possono sovvertire le regole del gioco democratico. Anzi la loro pretesa è proprio quella di rimettere il popolo al centro della vita pubblica.



    Per quanto siano state oggetto di campagne aggressive da parte dell'estrema sinistra, le forze neopopuliste non hanno, se non in casi molto rari, portato il confronto sul terreno dello scontro fisico, anche dove disponevano di un'organizzazione ben strutturata. Il fascismo italiano e il nazionalsocialismo hitleriano si comportavano in tutt'altro modo.



    Però anche le forze neopopuliste si affidano a leader carismatici idolatrati dai militanti.



    C'è una differenza fondamentale. Nei movimenti fascisti si mirava a porre una grande distanza tra il capo e la massa dei suoi seguaci: il leader era presentato come una personalità assolutamente straordinaria, cui tutti si dovevano subordinare in una linea gerarchica molto rigida. Al contrario i massimi dirigenti neopopulisti tendono a farsi considerare come gli interpreti effettivi delle esigenze e della mentalità media dei cittadini. Si dichiarano uomini comuni, per quanto dotati di particolari capacità politiche, che non intendono staccarsi in alcun modo dal loro retroterra psicologico e sociale.



    Ma chi sono i loro elettori? Non appartengono in prevalenza alla piccola borghesia, come quelli fascisti?



    Forze come la Fpö hanno un'area di sostegno interclassista, in cui spiccano i cosiddetti "perdenti della modernizzazione". Troviamo una larga fetta di proletariato, soprattutto classe operaia urbana periferica, molto ceto medio impiegatizio, una significativa rappresentanza di lavoratori autonomi e commercianti. E' quasi del tutto assente la borghesia alta e medio-alta, che invece nei movimenti fascisti aveva un certo peso.



    Quali sono le formazioni più importanti classificabili come neopopuliste, a parte la Fpö, nei paesi dell'Unione Europea?



    Questa categoria è piuttosto controversa, per cui l'inclusione di alcuni partiti nel suo ambito risulta incerta o comunque solleva dei problemi. In Germania l'unica forza sicuramente neopopulista sono i Republikaner, ma la stessa Csu bavarese si mostra sensibile a tematiche analoghe. In Danimarca ha una presenza significativa il Partito del popolo, ex Partito del progresso, di Pia Kjaersgaard, che è rappresentato anche nel Parlamento Europeo. Formazioni simili esistono in altri paesi scandinavi, Svezia, Norvegia e Finlandia, dove però ottengono risultati oscillanti, fra alti e bassi



    Non esiste nessun partito neopopulista di rilievo nella penisola iberica, mentre si discute molto sul Front national francese di Jean-Marie Le Pen, che per alcuni versi può essere considerato il progenitore di questa famiglia politica, mentre per altri si presenta ancora come una formazione di matrice neofascista. Più vicino al modello ideale appare il movimento guidato dall'ex lepenista Bruno Mégret, che però non si è ancora affermato. In Svizzera troviamo l'Unione del centro di Christoph Blocher. E in Belgio c'è il Vlaams blok, forse la seconda forza politica neopopulista europea per consistenza percentuale, dopo la Fpö, che però è un partito esclusivamente fiammingo, inesistente nel resto del paese, e per questo assume posizioni etniciste e secessioniste di gran lunga più accentuate rispetto al leghismo italiano.



    Dunque il leader neopopulista del nostro paese è Umberto Bossi.



    L'ascesa della Lega Nord dimostra indubbiamente la capacità di penetrazione delle tematiche neopopuliste in Italia. Ma tra gli studiosi si è discusso su altre manifestazioni del medesimo fenomeno in ambiti diversi, sia per quanto riguarda alcuni aspetti di Forza Italia, sia in riferimento all'emersione di personaggi come Leoluca Orlando e Antonio Di Pietro.



    Torniamo alla Fpö e approfondiamone la storia.



    E' una vicenda complessa. Originariamente nasce in alternativa ai due grandi partiti dominanti nell'Austria del dopoguerra, i socialdemocratici della Spö e i popolari (democristiani) della Övp. Si tratta di una forza di indipendenti che vuole traghettare sulla nuova scena politica la corrente tedesco-nazionale, cioè favorevole all'assorbimento di Vienna in un grande Stato tedesco, che era stata coinvolta pesantemente, dopo l'Anschluss con la Germania, nel disastro del Terzo Reich.



    Successivamente si forma la vera e propria Fpö, sigla traducibile più correttamente come "partito della libertà" piuttosto che come "partito liberale". Il suo scopo, prima dell'avvento di Haider, è soprattutto affermarsi come ago della bilancia tra i due partiti maggiori.



    Una manovra in parte riuscita, se non sbaglio.



    In effetti, a partire dagli anni Sessanta, la Fpö dà più volte il suo sostegno a compagini governative. E a chiederne la collaborazione sono molto più i socialisti che i democristiani, benché tra i "liberali" austriaci siano piuttosto numerosi gli ex appartenenti alle Ss o al movimento nazionalsocialista. Peraltro l'inserimento nell'area di governo danneggia la Fpö, perché le toglie la sua arma polemica più efficace, cioè la contestazione del fitto sistema di spartizione e lottizzazione tra Spö e Övp che avvolge e condiziona in Austria tutta la vita pubblica. Ne conseguono quindi risultati elettorali molto deludenti.



    Poi però arriva Haider...



    La sua ascesa alla guida del partito risale al 1986. Da quel momento la Fpö, senza alcuna particolare revisione ideologica, riprende a cavalcare con estremo vigore la protesta contro le degenerazioni statalistiche e spartitorie del sistema di potere austriaco. Più tardi Haider dichiara superato il vecchio riferimento tedesco-nazionale e rivendica l'identità specifica dell'Austria come piccola patria da difendere. Così la Fpö passa di successo in successo, fino a superare la Övp, nell'ottobre 1999, e a insediarsi al secondo posto nel Parlamento nazionale con circa il 27% dei voti. Un risultato che porta all'entrata nel governo in una coalizione con i popolari.



    Quanto ha pesato, nel successo della Fpö, la mancata denazificazione dell'Austria dopo la guerra?



    Più che altro ha pesato alle origini, poiché buona parte del gruppo dirigente aveva aderito al regime del Terzo Reich. Ma di recente Haider è stato molto attento a tenere le distanze dalle tentazioni nostalgiche. Ed ha anche criticato la posizione di comodo assunta dagli austriaci, che dopo la guerra si proclamarono le prime vittime di Hitler, senza alcun esame di coscienza sul vasto consenso raccolto nel paese dai nazionalsocialisti. Pur affermando che bisogna prima di tutto guardare al futuro, il leader della Fpö ha detto che occorre rinunciare alla finzione di un'assoluta innocenza austriaca. E ha contribuito alla decisione di risarcire i lavoratori stranieri deportati in Austria durante la guerra.



    Che rilievo ha il tema dell'immigrazione nei programmi dei partiti neopopulisti?



    In generale si tratta di un argomento centrale nella percezione di molti cittadini europei, che le forze tradizionali, anche quelle conservatrici, hanno affrontato fino a tempi piuttosto recenti con notevole riluttanza, per timore di essere accusate di xenofobia. Si è quindi creato uno spazio politico piuttosto vasto, in cui i partiti neopopulisti hanno potuto insediarsi comodamente, senza incontrare quasi nessuna concorrenza.



    Va notato però che la Fpö, tra i movimenti di quest'area, non è certo il più accanito contro gli immigrati. Dai sondaggi risulta che gli elettori di Haider solo in alcune fasi hanno indicato come i problemi più gravi l'immigrazione e la criminalità: molto più elevata e costante risulta invece la loro paura della disoccupazione per gli effetti incontrollati dell'economia globale. Del resto la legislazione austriaca sull'immigrazione era già una delle più restrittive, a livello europeo, ben prima che la Fpö giungesse al governo.
    "Sarà qualcun'altro a ballare, ma sono io che ho scritto la musica. Io avrò influenzato la storia del XXI secolo più di qualunque altro europeo".

    Der Wehrwolf

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    Predefinito DIORAMA LETTERARIONumero 252 (maggio 2002)



    OSSERVATORIO

    · Il sisma Le Pen (Alain de Benoist)

    · Equivoci sul populismo (Marco Tarchi)

    · Dieci riflessioni su un’elezione atipica (Alain de Benoist)

    · Democrazia, ma non per tutti (Marco Tarchi)

    · Il populista rosa: Pim Fortuyn per principianti (Cas Mudde)

    · Lotta di classe, culture dei popoli, movimento "no global" (Stefano Boninsegni)

    · Sedicenti liberali (Marco Tarchi)

    OPINIONI

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    · Chomsky e la Palestina (intervista a Noam Chomsky)

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    IDEE

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    · Carlo Formenti: Incantati dalla Rete (Alberto Giovanni Biuso)

    POLITICA

    · Costanzo Preve: Il bombardamento etico

    · Massimo Bontempelli e Carmine Fiorillo: Il sintomo e la malattia (Walter Catalano)

    · Pierre Thuillier: La grande implosione (Claudio Ughetto)

    · Franco Cardini e Gad Lerner: Martiri e assassini (Alessandro Bedini)

    STORIA

    · Salvatore Bono: Il Mediterraneo (Enrico Galoppini)

    LETTERATURA

    · Ian Watt: Miti dell'individualismo moderno (Mario Sanesi)

    INTERVISTA

    · Giovani a destra (Marco Tarchi-Davide D’Antoni)

    APPENDICE

    · A proposito di amnesie (Marco Tarchi)
    "Sarà qualcun'altro a ballare, ma sono io che ho scritto la musica. Io avrò influenzato la storia del XXI secolo più di qualunque altro europeo".

    Der Wehrwolf

 

 
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